Le livre de Patrick Huet fait escale au lac du Parc de la Tête d’Or.
En ces vastes lieux qui s’appelaient autrefois « la grange Lambert » (du nom de l’une de ses propriétaires) et qui servaient de pâturage entre deux inondations, fut un jour construit le Parc de la Tête d’Or.
Une centaine d’hectares qui s’étendaient au nord-est de Lyon, une zone semi-marécageuse, car sillonnée par un bras vif du Rhône et par des Lônes, des bras morts du fleuve.
Une légende prétendait qu’une tête en or (une sculpture de la Tête du Christ, en or) avait été cachée dans le sous-sol.
Au début des travaux (assainissements, drainage, etc., dans le but de préparer le terrain pour y recevoir le futur parc), des fouilles furent menées par une équipe chargée de retrouver la mystérieuse Tête d’Or.
Si quelqu’un l’a repérée, il s’est bien gardé de se manifester. L’Histoire retint que l’équipe en sortit bredouille, et que la fabuleuse Tête d’Or demeure toujours quelque part dans sa résidence souterraine du Parc.
De guerre lasse, on abandonna la chasse au trésor pour se lancer dans ce qui allait changer radicalement cette zone marécageuse en un des endroits les plus fréquentés de Lyon, aussi bien par les Lyonnais que par des visiteurs venus des communes environnantes.
Le chantier se déroula sur plusieurs années. La première tranche réalisée fut ouverte au public en 1857, alors que les travaux se poursuivaient dans les autres secteurs.
En 1861, les premières bêtes du zoo firent leur apparition et constituèrent le début d’un pôle d’attraction qui se perpétue aujourd’hui par l’entretien d’un véritable zoo de grande amplitude et d’une plaine africaine où les animaux (herbivores uniquement) vivent et se promènent à leur guide dans un très large espace qui leur est dédié.
Le lac du Parc de la Tête d’Or.
A lui seul le lac mesure 16 hectares.
A l’origine, il était alimenté par les eaux du Rhône qui coule non loin de là, et dont le cours fut repoussé pour permettre le drainage du terrain et la construction du Parc. De nos jours, vu les alertes aux polluants, une nappe phréatique a pris la relève et le canal du Rhône au lac a été fermé.
Le lac accueille dans ses eaux une île appelée l’Île aux souvenirs.sur laquelle s’élève une immense sculpture érigée en l’honneur des combattants morts pour la France. Un nombre incalculable de noms y est gravé dans la pierre.
Selon l’orientation du soleil, le lac peut varier du vert profond au bleu éclatant, il paraît alors comme une perle d’azur au milieu des arbres.
Le livre au bord du Lac.
En ce petit matin où le livre « Le Rhône à pied du glacier à la mer » s’aventurait le long de ses berges, le lac présentait une écharpe d’un bleu clair qui s’harmonisait au bleur de la couverture du livre sous l’ombrage des arbres.
Et ce lac, autrefois lieu de passage des bras du Rhône, semblait saluer ce livre qui parlait justement de ce fleuve jadis son compagnon de route dont les flots venaient eaux aussi du glacier.
Note.
– Pour toute information sur le livre du Rhône, cliquez sur ce lien : « Le Rhône à pied » .
– Pour toute information au sujet des conférences sur le Rhône du glacier à la mer, voici le lien : « Conférence sur le Rhône » .