Cannabis et criminalité

Prétendre que la légalisation du cannabis fera baisser la criminalité.

Voilà bien un argument qui est poussé de toutes forces auprès des syndicats de police ainsi qu’auprès des mairies confrontées au problème du trafic de drogues et à la criminalité qui lui est liée.

Cette pression est telle que certains maires, aveuglés par la propagande, demandent la légalisation du cannabis . Ce qui est d’ailleurs le but de cette propagande. Une propagande si efficace que ces maires ne voient plus la réalité telle qu’elle est et sont incapables d’en prévoir les conséquences.

Légaliser le cannabis ne résoudra rien.

En effet, le trafic de drogues ne se limite pas au cannabis, loin, très loin de là. Er les personnes qui s’y adonnent ne deviendront pas subitement honnêtes et vertueuses.

En cas de légalisation, le trafic se portera tout simplement sur les autres drogues qui circulent dans la population.

Pour ne citer que les plus connus : le « crac », la cocaïne, l’héroïne, les pilules d’ectasy, les amphétamines. Sans parler des substances strictement vendues en pharmacies : la méthadone, le Subutex…

Il n’est d’ailleurs pas rare que des pharmacies soient cambriolées de nuit afin d’alimenter le trafic de méthadone et de Subutex.

(Ces deux substances sont en principe destinées à « sevrer » l’individu de sa dépendance aux drogues. Mais ce qu’il se passe en fait, c’est qu’il devient drogué au Subutex. Bref, on remplace une drogue de la rue par une autre (légale), car fabriquée par des laboratoires industriels. N’oublions pas que la morphine a été mise au point pour « sevrer » les drogués de l’opium, puis l’héroïne fut inventée pour « sevrer » les drogués à la morphine, et cela continue ainsi avec le Subutex et la méthadone.)

La légalisation du cannabis ne fera jamais baisser la criminalité. Elle se reportera sur les autres drogues.

Prétendre que la légalisation du cannabis fera baisser la criminalité, est une manoeuvre pour obtenir des maires et des forces de polices leur soutien et leurs actions auprès de l’Etat pour sa légalisation.

Laisser un commentaire