Top 10 des histoires mystérieuses écrites par Patrick Huet, mais fondées uniquement sur des faits réels.
Des histoires saisissantes de mystères, Patrick Huet en a rédigé de multiple. Que ce soit des romans ou des nouvelles.
Toutefois, nous aborderons ici un type particulier de sa gamme d’histoires, celles fondées sur un fait réel.
Pourquoi avoir choisi ce thème spécifique « d’histoires à base de faits réels » ?
Soulignons d’abord qu’il est aisé pour tout écrivain d’imaginer une histoire d’où suinte une atmosphère d’étrangeté. La littérature abonde de ces romans naviguant dans les eaux troubles du mystère où la brume épaissit le déroulement de l’intrigue.
Comme ses confrères, Patrick Huet s’est exercé avec brio dans ce domaine, et nous pourrions énumérer tant de titres qu’il serait difficile d’en faire le tri.
C’est pourquoi nous avons choisi de limiter notre sélection à des histoires mystérieuses ayant comme point commun le fait de s’être réellement déroulées.
Il s’agit d’un genre bien spécifique. Des récits fondés sur des événements véridiques qui ont servi de source d’inspiration à l’auteur.
Raconter ces histoires dans le contexte de leur époque.
En l’occurrence, Patrick Huet s’est attaché à les raconter en les mettant en scène dans le cadre de leur époque, imaginant les dialogues, les lieux, l’aspect des habitants en fonction des éléments historiques dont il disposait et avec toute la verve et tout le talent de son écriture.
Et pour mieux permettre au lecteur de différencier ce qui est réel de ce qui ressort de l’imagination créative, le document d’archives ayant inspiré l’histoire est reproduit en dernière page de l’ouvrage.
La sélection que nous vous soumettons comprend des nouvelles ainsi qu’un roman.
Voici donc cette liste.
Liste des histoires mystérieuses de Patrick Huet.
Le classement.
1- Rencontre du 3° type au Moyen-âge.
Cette nouvelle, qui par ailleurs a fait l’objet d’une adaptation radiophonique diffusée sur France Inter et Radio France Internationale sous le titre « Des ovnis dans le temps », se situe au début du Moyen-âge.
En l’an 840, quatre personnes – trois hommes et une femme – furent accusées d’être tombées du ciel après avoir été déposées par un navire aérien.
Et pas n’importe où ! Place du Change, à Lyon. C’est-à-dire en plein coeur de la capitale des Gaules, et en plein jour.
Lyon, ex Lugdunum, était alors la plus grande ville du royaume. Pour tout dire, à son apogée, elle comptait 60 000 habitants alors que Paris (ex Lutèce) dépassait à peine la dizaine de milliers.
L’événement était d’autant plus marquant qu’une loi édictée quelques décennies auparavant par Charlemagne interdisait aux « sylphes des airs » d’entrer en contact avec les sujets du royaume des Francs.
Les Hauts dignitaires de la future France étaient donc parfaitement informés qu’un peuple, extérieur et vivant quelque part au-dessus des nuages, maîtrisait la navigation aérienne et souhaitait établir des relations amicales avec leur pays.
Pour des raisons qui leur étaient propres, mais que l’on devine aisément, ils avaient convaincu le roi de s’y opposer et même d’interdire toute communication.
Ces « sylphes des airs » (il fallait bien les désigner par un terme compréhensible de cette époque, celui d’extra-terrestre n’ayant pas encore vu le jour) ont insisté en établissement divers contacts ici et là, allant jusqu’à inviter des habitants en leur vaisseau pour les convaincre de leur amitié. Dont cette initiative pour déposer plusieurs personnes en la principale ville du pays.
Néanmoins, et contrairement à leur espérance, l’arrivée de ces quatre personnes par voie aérienne et vaisseau visible par tous ne souleva pas des vagues de questions et de remise en cause des idées reçues. Au contraire, cet atterrissage déclencha une avalanche de terreur poussant la population à l’érection d’un bûcher.
Pour en savoir plus au sujet de cette histoire, cliquez sur « Ovni ».
2- Loup-cervier ou l’appel au meurtre.
Loup-cervier est l’appellation d’autrefois pour désigner le lynx.
Les faits se déroulent en 1782 dans une région isolée des monts du Beaujolais. Une série de meurtres particulièrement horribles frappe les petits villages de la campagne.
Cinquante personnes y laissent la vie dans des conditions troublantes. À tel point qu’on en vient à redouter de s’y promener seul. On dirait qu’une bête étrange rôde dans la campagne à la recherche d’une victime, qu’elle ne dévore pas, se contentant simplement de la tuer affreusement.
Ces éléments rappellent en tous points ceux de la fameuse bête du Gévaudan. À la différence qu’ils se déroulent dans le Beaujolais et que, prétendument, on découvrit les coupables.
L’accusation porta sur une famille de lynx tout à fait inoffensive, sans s’étonner de la disproportion existant entre la taille fort modeste de l’animal, à peine plus lourd qu’un gros matou, et celle d’un robuste fermier, ni du fait qu’aucune victime ne fut dévorée, même légèrement, mais en revanche sauvagement tuée, et qu’une « bête humaine » habitant la région aurait été un accusé plus convaincant. Un serial killer avant l’heure sévissant au coeur du XVII° siècle.
3- La pieuvre géante.
Les pieuvres géantes, ça n’existe pas !
Encore moins une pieuvre qui sortirait de la mer à intervalle régulier pour se régaler des salaisons, ces étendues à ciel ouvert dans lesquelles les pêcheurs font mariner leurs poissons dans la saumure pour les conserver.
Et pourtant, Pline l’Ancien nous fait part de l’un de ces événements où une pieuvre monstrueuse sortait de la Méditerranée pour ravager les salaisons de Carthage.
Au terme d’un combat acharné, les hommes munis de tridents et soutenus par leurs molosses vinrent à bout du monstre.
Les mesures qu’ils ont prises de la bête dépassent l’entendement. Pour vous en donner un avant-goût, ses ventouses avaient la taille d’une amphore.
Cette histoire, racontée par Patrick Huet, se trouve dans le recueil « Merveilles & Mystères ».
Pour plus d’information à son sujet, cliquez sur « pieuvre géante ».
4- L’avion des Incas.
En France, nous avons tous entendu parler de l’invention des frères Montgolfier baptisée, comme il se doit, la Montgolfière.
Ce que l’on sait moins, c’est que les ballons n’ont pas été les premiers aéronefs construits par la main de l’Homme qui sillonnèrent le ciel d’Europe.
En 1709, soixante-dix ans avant les Montgolfier, le Portugal connut la fièvre aérienne.
Tout découla d’un dénommé Gusmao, explorateur de son état. Au terme d’un voyage en Amérique du Sud, il revint en son pays natal muni de précieux documents venant des Incas, les plans pour l’élaboration d’un navire aérien.
Le terme avion n’avait pas été encore inventé, on parlera donc d’un aéronef.
Gusmao n’a pas livré les détails des événements qui le conduisirent à entrer en possession de ces documents. En ces temps-là, après la victoire des Conquistadors, en parallèle aux pillages, on était plutôt enclin à éliminer tout souvenir des croyances et des splendeurs des différents royaumes d’Amérique, qui selon la logique des vainqueurs, relevaient du démon ou peu s’en faut.
En dépit de l’opposition des membres de l’Inquisition, il parvint à gagner le roi à sa cause. Joao V l’encouragea dans son entreprise.
Le premier essai d’envol eut lieu en présence du souverain qui en fut si convaincu qu’il lui accorda une bourse pour lui permettre de continuer.
Mais en ces temps peu favorables à l’indépendance d’esprit, l’Inquisition prit de la vigueur et l’invention de Gusmao disparut définitivement.
En France, on ne rapporte pas ces événements, peut-être en raison de la fierté que nous portons à notre montgolfière, mais au Portugal Gusmao est une célébrité historique.
Patrick Huet raconte ces événements dans sa nouvelle « L’avion des Incas » .
Cette histoire fait partie du recueil « Merveilles & Mystères » .
5- Une science Interdite.
Quoi de plus moderne qu’un ordinateur ?
Cette superbe invention qui révolutionna la civilisation au XX° siècle en lui ouvrant les voies du Numérique date pourtant de bien plus longtemps.
Près de mille ans avant la fondation d’IBM, de Microsoft et d’Apple, le pape Sylvestre II détenait un appareil qui pourrait fort bien mériter le nom d’ordinateur.
Selon l’entourage de la papauté, l’appareil avait la capacité de prédire l’avenir, mais selon les dires du souverain pontife, il s’agissait de science et de mathématique. Il suffisait d’entrer une série de chiffres selon un ordre précis pour que la machine fournisse une réponse à la question posée.
Ce pape, mathématicien averti et féru d’appareils de toutes sortes qu’il achetait aux inventeurs de son temps, avait fourni une argumentation scientifique au sujet de cette machine, mais cela n’avait que temporairement calmé les émois des Hauts dignitaires de son pontificat.
Une fois qu’il eut rendu l’âme, ils passèrent au marteau et par le feu tous ces appareils « démoniaques » qu’il avait patiemment assemblés.
Inutile de préciser que sa mémoire ne fut pas honorée à l’égal de ses prédécesseurs et qu’il bénéficia, même de son vivant, d’une aura ténébreuse parmi ces farouches dignitaires si à cheval sur ce qui pouvait remettre en cause le statu quo de leurs pensées.
6 – Bombe atomique sous Louis XV.
Une arme absolue, une arme si terrible que quelques grammes préparés d’une certaine façon suffiraient à détruire une armée entière, voire une ville….
C’est ce que proposa ce savant fou à la sagacité de Louis XV.
Intrigué, le souverain le plus puissant d’Europe lui accorda la faveur d’un essai dans les canaux de Versailles.
Gentilshommes et gentes dames se rassemblèrent à cette occasion pour assister qui s’annonçait plus que divertissant.
Quand le roi, atterré, s’aperçut que l’homme savant n’avait aucunement exagéré son discours, mais qu’une parcelle de son « invention » produisait une si grande destruction, il réunit d’office ses principaux conseillers.
À l’issu de cette conférence, une seule opinion se dégagea. L’arme et son auteur devaient disparaître… à jamais !
Cette histoire fait partie du recueil « Merveilles et Mystères » .
7- L’abominable homme des mers.
L’expression « Abominable homme des mers » est l’invention de Jacques Bergier et de Louis Pauwels et figure dans leur livre « Le matin des Magiciens ».
Ainsi que le souligne Patrick Huet dans son ouvrage, il reprit cette expression en hommage à ces deux auteurs. En effet, ces derniers nous font part de la découverte sur le fond marin d’empreintes de pas humains à 4 500 mètres de profondeur. Pas de semelles, mais de pas. (Il ne s’agissait donc pas de scaphandriers).
Une commission scientifique avait fait descendre une sonde photographique destinée à des prises de vue du fond de cet abysse. Quelle ne fut pas leur surprise de découvrir des empreintes de pas (empreintes récentes attention, pas fossiles) à une profondeur où nul homme n’aurait pu s’aventurer sans être écrasé par la pression !
L’on comprend que les autorités eurent vite étouffé l’information sous le fallacieux prétexte de ne pas « affoler la population ».
À ce propos, il faudrait que les milieux politiques s’interrogent sur les véritables motivations qui les poussent à utiliser ce prétexte pour étouffer toute découverte remettant en question le statu quo des autorités en place.
Toujours est-il que Patrick Huet, toujours à l’affut d’une anecdote singulière, s’est inspiré de cette étrange découverte pour en faire l’objet d’une nouvelle que vous pourrez lire dans le recueil « Merveilles et Mystères » .
8- Le Basilic.
Qu’est-ce qu’un basilic ?
Dans la mythologie grecque, c’est un animal fabuleux – qu’on appellerait aujourd’hui un monstre – possédant la faculté de pétrifier (de changer en pierre) celui qu’il regarde en face.
Pétrifiés, c’est ainsi qu’on peut qualifier ces explorateurs de la forêt amazonienne en 1578, mais au sens figuré bien sûr.
Jean de Lévy raconte cet événement dans le livre qu’il rédigea au retour de son voyage en terre du Brésil.
Sorti en compagnie de deux amis effectuer une exploration dans les forêts sauvages, bravant insectes et autres désagréments, à la faveur d’un terrain dégagé, ils tombèrent nez à nez face à un lézard géant bien plus imposant que leur faible taille.
Gueule épouvantable et odeur abominable, ils restèrent pétrifiés en face du monstre qui, manifestement, venait tout juste de se repaître d’une fraîche victime. La faim assouvie du monstre alliée à leur immobilité totale leur sauva la vie.
Patrick Huet relate cette aventure dans la nouvelle intitulée « Le basilic », laquelle fait partie du recueil « Merveilles et Mystères » .
9- Un réveil en enfer.
Décembre 1771. Le coeur joyeux et la bouche avide, un Lyonnais des plus gaillard se rendit à l’invitation d’un de ses amis de Saint-Étienne.
Il y fit bombance, goûtant savoureusement à tous les plats, mais surtout avalant goulûment tous les cruchons à portée de son gosier. Tant et si bien qu’il ne se rendit compte de la fin de la fête que lorsque le froid glacial de ce mois de janvier eut rafraîchi singulièrement ses pensées embrumées par l’excès de boisson.
Il se découvrit en pleine campagne sans savoir comment il y était arrivé et dans les ténèbres les plus sombres.
Mais l’histoire ne s’arrêta pas là, et les heures qui suivirent lui réservèrent une surprise des plus cuisantes.
Pour en savoir davantage sur cette nouvelle, voyez cette page : Réveil en enfer.
10- Pénélope ou le mystère des trois vertus.
Roman. Thème : mystère et policier. lien : « Pénélope » .
Bien que l’action de ce roman se déroule à notre époque, il met en scène un grand nombre de mystères ayant trait à la ville de Lyon et à son passé.
C’est en quelque sorte un concentré des secrets de Lyon que Patrick Huet a mis en exergue comme toile de fond de son histoire.
Abonnement au site de Patrick Huet.
Pour vous abonner au site de Patrick Huet et vous tenir au courant des nouveaux articles qui y sont publiés ainsi que des nouvelles parutions (livres ou ebooks), cliquez ici : Abonnement au site.