Extrait du conte pour enfants Poupeline et le mystère des oeufs perdus.

Genre : conte animalier. Du mystère teinté d’humour.

Une histoire de Patrick Huet.

Brève description.

Poupeline Mystère des oeufs perdus Patrick HuetUne mignonne petite poule vivait tranquille dans une ferme paisible. Mais voilà qu’un beau jour elle se trouve confrontée à un profond mystère. Ses oeufs disparaissent sans que personne n’aperçoive quiconque pénétrer dans le poulailler.

Alors, Poupeline va mettre au point un plan astucieux pour attraper son mystérieux voleur.

(Pour en savoir davantage, voici un lien vers une plateforme numérique : Poupeline.)

Début de l’histoire.

Il était une fois dans une ferme éloignée une charmante poulette au regard tranquille.

La vie était paisible dans la basse-cour. Les canards flottaient sur la mare, les abeilles se posaient sur les fleurs et les papillons tournoyaient sous le soleil.

Tout était calme. Poupeline se félicitait de vivre dans un tel endroit.

— J’ai bien de la chance d’être ici, disait-elle souvent. Tout le monde est gentil et je peux me reposer dans un nid tout doux.

Elle était si heureuse que c’était un plaisir pour elle de pondre de beaux oeufs.

Le fermier allait les vendre au marché. Quand il rentrait, il n’oubliait jamais de lui rapporter quelques friandises : un jour des éclats de sésame, un autre des morceaux de noix de coco, ou encore des tas de petites graines inconnues à la ferme, mais qu’elle picorait avec gourmandise.

Un beau matin pourtant, une surprise l’attendait. C’était un peu avant midi. Après avoir salué ses amis canards, elle retournait à son nid, histoire d’admirer le bel oeuf qu’elle avait pondu juste avant l’aube. En arrivant, son petit oeil tout rond devint plus rond encore.

— Mais ? Mon nid est vide.

Elle se rassura vite.

— Oh, ce doit être le fermier. Il a dû venir pendant mon absence. C’est étrange, d’habitude, il ne passe qu’en fin de semaine pour le marché du dimanche. Peut-être s’est-il trompé de jour.

Sur ce, la poule n’y pensa plus et s’en alla gambader dans la basse-cour. Elle aimait se rendre jusqu’au bord des champs de blé, en se gardant bien d’en picoter les beaux épis. Le fermier interdisait qu’on y touche avant que les graines ne soient mûres.

Le lendemain, la même surprise guettait la poulette.

— Plus d’oeuf dans mon nid ? ! J’en avais pourtant pondu un nouveau avant l’aurore. C’est vraiment surprenant. Le fermier ne passe jamais comme cela, aussi tôt.

Elle se renseigna auprès de ses amis.

— Dites, les canards ? Avez-vous vu le fermier ce matin ?

Les canards se dandinèrent sur l’herbe.

— Nous avons vu des papillons qui voletaient et des abeilles qui bourdonnaient, mais du fermier, nous n’en avons pas vu même l’ombre d’une chemise.

Poupeline se dirigea vers l’âne qui savourait des chardons non loin de là.

— Dis-moi, mon ami l’âne, as-tu aperçu le fermier entrer dans le poulailler aujourd’hui ?

— J’ai vu des canards qui cancanaient, des hannetons qui hannetaient, mais du fermier, je n’en ai pas vu un seul genou.

Déçue, elle s’adressa aux lapins. Ils mâchonnaient des bouts de carotte à l’entrée de leur clapier.

— Dites-moi les lapins ? Avez-vous vu le fermier s’approcher du poulailler tout à l’heure ?

Le plus ancien des lapins répondit sans lâcher son repas.

— Nous avons vu un âne qui ânonnait, des canards qui cancanaient, mais du fermier, nous n’en avons pas vu une seule chaussure.

La poule revint bredouille à son nid.

—  Décidément, je n’y comprends rien. Personne n’a vu le fermier et cependant mon oeuf a disparu. Vraiment, tout ceci m’inquiète. Dorénavant lorsque je sortirai pour déjeuner, je demanderai à mes amis de surveiller les lieux. Ce sera plus prudent.

Le jour suivant, elle quitta son nid afin d’aller manger et aussi pour boire quelques fraîches gouttes de rosée. Elle s’absenta sans crainte. L’âne, les canards et les lapins avaient promis de rester aux aguets et de l’informer si quelqu’un pénétrait dans le poulailler.

Elle rentra toute guillerette de son petit déjeuner. En arrivant près des canards qui s’ébouriffaient sous le soleil, elle demanda.

— Amis canards, avez-vous vu le fermier ?
— Nous avons vu des grillons qui grillonnaient, des pucerons qui puçonnaient, mais du fermier, nous n’en avons pas vu une seule oreille.
— Un peu à l’écart, l’âne broutait toujours ses chardons.
— Âne, mon ami, as-tu vu passer le fermier ce matin ?
— J’ai vu un pigeon qui pigeonnait, un serin qui serinait, mais du fermier, je n’en ai pas vu la pointe du nez.
— Très bien mon ami, très bien.

Accroupis dans leur clapier, les lapins balançaient leurs longues oreilles. Poupeline les interrogea.
— Amis lapins, avez-vous vu s’approcher le fermier depuis mon départ ?
— Nous avons vu des pinsons qui pinsonnaient, des chevreaux qui chevrotaient, mais du fermier, nous n’en avons pas vu un seul cheveu.
— Merci. Alors, tout va très bien.

Hélas, non ! Tout n’allait pas bien du tout. Son nid était vide.

L’oeuf qu’elle avait pondu comme chaque jour, juste avant l’aube, avait disparu lui aussi. Et ce n’était pas le fermier qui l’avait ramassé.
— Quelqu’un vient me chiper mes oeufs durant mon absence, c’est sûr. Il doit être malin pour se faufiler jusqu’ici sans qu’on le remarque, mais je finirai par le découvrir.

(Fin de l’extrait.)

Pour aller plus loin.

Ce conte pour enfants est disponible aussi bien en version imprimée qu’en version numérique.

La version papier est proposée sur notre boutique. Voici la page où vous pouvez en prendre connaissance, cliquez sur  « Poupeline et le mystère des oeufs perdus » . Ce conte est inclus également dans le recueil « Farandoline de Pâques« .

Au sujet de la version ebook.

Vous la trouverez sur toutes les plateformes numériques de Google Play à Amazon, en passant par Itunes et d’autres structures.

Vous avez également la possibilité de la consulter et de la télécharger en passant par notre boutique.