L’univers d’un cow-boy excentrique.
Découvrez l’univers d’un cow-boy aux aventures incroyablement drôles. À travers ce fier cow-boy du Texas, imaginé par Patrick Huet, se dévoilera pour vous le sel de l’humour au temps du Far West.
Dan Mac Coy en bref.
Mac Coy est le personnage principal d’une série d’histoires humoristiques écrites par Patrick Huet. Nous vous proposons de faire davantage connaissance avec lui, d’une part en vous le présentant personnellement, et d’autres parts en vous décrivant son environnement, ses caractéristiques. En somme de vous faire le portrait de son univers si particulier.
Plan de cette page.
1- Qui est Dan Mac Coy ?
2- Quel est le métier de Mac Coy ?
3- Le monde des cow-boys.
4- Où vit Mac Coy ? Quel est son habitat ?
5- Le caractère de Mac Coy. Ses qualités.
6- Qui sont ses amis ?
7- Quel type d’histoires et d’écriture verrez-vous ?
8- Combien existe-t-il d’histoires de Mac Coy ?
9- Où peut-on acheter ces histoires ?
1- Qui est Dan Mac Coy ?
Dan Mac Coy est né au Texas et en porte fièrement les couleurs. C’est un homme jeune qui s’approche de 23 ans, bien que cela ne soit pas spécifiquement mentionné dans les histoires où il intervient. Physiquement, il est d’une taille plutôt élevée, solidement charpenté, de corpulence sèche et aux muscles noueux. Gratifié d’un regard d’aigle et d’une grande habileté au lasso, il est nettement moins souple du côté intellectuel. Vêtu comme tous les autres cow-boys du Far West, il arbore un chapeau indévissable sur son crâne, et se déplace quasi exclusivement à cheval.
2- Quel est le métier de Mac Coy ?
Son métier, le seul qu’il ait jamais exercé, d’ailleurs, est celui de cow-boy.
Toutefois, il n’exerce qu’épisodiquement cette activité. Il travaille plusieurs mois d’affilés pour un grand fermier, puis à la fin de sa période d’engagement, il aime vagabonder à cheval, déambulant de-ci de-là entre les différents États, vivant de ce qu’il a gagné et surtout de ce qu’il chasse, vu que de toute façon le territoire est le plus souvent vide d’habitants (et donc de commerce). Quand le besoin d’argent se manifeste à nouveau, il se rend auprès d’un fermier.
Les éleveurs étant toujours en quête de gardiens pour veiller sur leurs troupeaux qui ne cessent de croître, le travail ne manque pas. On engage tous les courageux qui se présentent.
3- Le monde des cow-boys.
Qu’est-ce qu’un cow-boy, exactement ?
Les westerns en ont popularisé le terme sous une forme quelque peu différente de la réalité. Dans ces films, les cow-boys s’opposent aux Indiens… souvent. Ils nous donnent l’impression d’avoir pour fonction de repousser les attaques des Indiens. Et quand ce n’est pas le cas, leur vie se résume à manger des haricots autour d’un feu de camp, dormir à la belle étoile enroulé dans une couverture, puis se précipiter dans le premier saloon sur leur chemin. Et bien entendu, se lancer de temps à autre dans un duel au pistolet sous la chaleur écrasante.
Si de tels événements peuvent se produire, ils sont loin de constituer l’essentiel des activités d’un cow-boy.
Un cow-boy, dont la traduction littérale est « garçon de vache » ou « le gars des vaches », signifie simplement un « gardien de vache » ou un « vacher ». Il surveille les troupeaux de vaches dans ces vastes étendues du Far West qui ne connaissent pas les barbelés, se charge de les garder plus ou moins groupés, les protège contre les prédateurs ou… les voleurs, et les guide quand nécessaire vers divers pâturages. Il prend soin également du marquage des bêtes au sigle de son propriétaire, et d’autres travaux liés au troupeau. Il effectue aussi des convoyages. Par exemple, à certains moments, des fermiers embauchent quelques-uns de ces garçons pour vers les acheteurs qui en feront des steaks ou du corned-beef.
En résumé, le propriétaire d’un ranch élève des vaches (s’il s’agit d’un fermier éleveur). Il emploie des cow-boys pour surveiller les bêtes ou les conduire à d’autres endroits.
D’où vient ce métier de cow-boy et qu’elle est sa différence avec le « vacher » européen ?
Au temps des pionniers et de l’installation des ranchs dans ce continent qui ne s’appelait pas encore États unis (ou qui venait juste d’en adopter l’appellation), les espaces sont immenses et quasiment vides d’habitation. Les tribus indiennes sont disséminées dans le pays et vivent essentiellement de la chasse. Le territoire d’une tribu est donc très vaste tout en étant très peu peuplé.
Contrairement à ce qui existait en Europe, il n’y a pas de clôtures. Cet état d’esprit libre et sans barbelés a continué avec l’arrivée des premiers colons. Certains pratiquaient la culture (céréales ou autres), d’autres l’élevage. Pendant longtemps, les éleveurs refusaient de clôturer leur terrain de barbelés. D’une part, cela contredisait leurs principes. D’autre part, il aurait fallu en déployer des kilomètres. Et ce, dans quel intérêt, puisqu’à des kilomètres à la ronde tout était vide ? Une marque sur la bête permettait d’en distinguer les propriétaires si jamais quelques-unes se mêlaient au troupeau d’un autre éleveur.
Par ailleurs, ces troupeaux étaient souvent immenses, constituaient de milliers de têtes. Quand certaines s’éloignaient trop, il fallait la rechercher, et le cas échéant l’attraper au lasso pour la faire revenir bon gré mal gré. À l’inverse des vaches d’Europe qui se laissent guider par un jeune enfant, de l’étable au pré (et inversement), celles des troupeaux d’Amérique étaient habituées à la vie libre et faisaient montre d’un caractère bien plus indépendant. D’où l’exigence d’un homme à poigne ; de quelques « corps à cornes » notables (maintien de la vache par les cornes), et du lasso indispensable pour les attraper durant leur poursuite à cheval.
Avec le pistolet (pour se protéger et protéger les bêtes), le lasso est l’instrument indéfectible du cow-boy.
4- Où vit Mac Coy ? Quel est son habitat ?
Mac Coy vit dans le Far West ((l’ouest lointain en français), la partie la plus à l’ouest des USA, là où se rendaient les pionniers, car la terre était vaste quasiment déserte et que, à un certain moment, il suffisait d’y planter son bâton et de dire « c’est à moi » pour que vous en soyez le propriétaire. Ce qui n’était pas forcément bien vu des tribus indiennes des alentours (si jamais il y en avait) pour qui ces terres étaient leur territoire de chasse. Dans cet Ouest lointain aux immenses paysages vides, parfois semi-désertiques, aux variations soudaines de températures, Mac Coy voyage sans relâche. Entre deux engagements pour tel ou tel éleveur, il chevauche par monts et par vaux dans cette immensité où il se sent en parfaite harmonie.
Quoiqu’il circule beaucoup, il possède néanmoins un point d’attache habituel, une petite ville du Texas où il a ses habitudes.
C’est d’ailleurs là que réside le propriétaire fortuné pour lequel il travaille le plus fréquemment, le temps d’accumuler un pécule lui permettant ensuite d’aller à l’aventure durant quelques semaines et de vivre en liberté et de découvrir de nouveaux espaces.
Il se déplace donc à cheval, et vit simplement, au grand air. Quand il revient dans sa ville d’attache, il loue une petite chambre aux abords de la commune. Cependant, il apprécie davantage de vivre à l’extérieur et de dormir dans une épaisse couverture.
Son habitat naturel, et habituel, c’est la grande étendue sauvage, herbeuse ou semi-herbeuse (ce qui signifie parfois semi-aride) qu’il sillonne inlassablement.
5- Le caractère de Mac Coy. Ses qualités.
Mac Coy est d’un naturel bon enfant, d’humeur agréable… du moins ce que l’on entend par ce terme au temps des pionniers du Far West. C’est-à-dire, jovial, spontané, à la tape amicale dans le dos, même celui d’un individu dont il vient à peine de faire connaissance. Et à la « tape » tout aussi facile quand il s’agit de répondre à des répliques du même ordre.
En effet, il ne dédaigne pas de participer à des échanges de « poings de vue », au cours desquels les protagonistes aiment souligner leurs propos d’un bel uppercut sous le menton de son interlocuteur.
Sans être querelleur le moins du monde, il ne manquerait pas un de ces « débats sportifs » quand l’opportunité se présente. Attention, ne croyez pas pour autant qu’il provoque de lui-même ces mémorables bagarres, toutefois, il apprécie ces moments de convivialité où chacun exprime son avis selon sa méthode préférée (uppercut, direct, « patate »…) les occasions sont si rares de s’amuser en d’excellente compagnie !
En revanche, jamais il n’adopte ce type de communication envers des interlocuteurs dont ce n’est pas la tradition (tant il est vrai qu’on ne se divertit le mieux qu’avec ceux dont on est proche par les coutumes) ni envers les femmes.
Nous sommes dans le Far-west, voyons ! La terre des pionniers. On ne débat de façon aussi enjouée qu’en compagnie de ses pairs. On sait se tenir quand même ! Et faire honneur à ceux de son rang.
Les qualités de Mac Coy.
Sa principale qualité : l’opiniâtreté.
Oh, pour être tenace, il n’existe pas d’homme qui le soit davantage ! Entêté parfois à l’extrême, il s’accroche fermement à une idée une fois celle-ci ou celui-ci formulés. Ah ! Si seulement cette opiniâtreté était secondée par un aussi grand volume d’intelligence !
Malheureusement, son sens de l’analyse était loin d’égaler son niveau de ténacité. Son sang était plus vif à bouillir que son intelligence, qui, par ailleurs, n’a jamais connu de surchauffe. S’il est un muscle que Mac Coy n’a jamais épuisé, c’est bien celui qui se trouve logé en son crâne. Cette disposition lui valut nombre de déboires et des aventures cocasses que Patrick Huet nous relate sur un ton humoristique absolument irrésistible.
En parallèle à ce point saillant de sa personnalité, reconnaissons-lui deux autres qualités marquantes. Il est direct, d’une franchise totale, et pas soupçonneux pour deux sous. Il est foncièrement honnête et possède un sens aigu de la justice, surtout lorsqu’il en fait les frais et qu’un de ses collègues lui joue un mauvais tour.
Physiquement, sous une charpente solide et une carrure osseuse, il est doté d’une grande vigueur.
6- Qui sont ses amis ?
Son cheval.
Son premier ami, et le plus fidèle, c’est sans conteste son cheval. Un cow-boy n’est rien sans sa monture. Dans le Far West un cheval est une compagnie des plus précieuse. Pas seulement un moyen de transport, c’est aussi un ami qui peut vous sortir de situations périlleuses.
Mac Roller.
Un des amis indéfectibles de Mac Coy, c’est bien Mac Roller. Quoique, selon la circonstance, il s’agit d’un ami qui peut se transformer en fieffé coquin. Ayant flairé en Mac Coy dès la première rencontre un gaillard vigoureux et téméraire, mais finalement un grand bêta facile à rouler, il ne se gêne pas pour jouer à son ami les tours les plus pendables de l’univers, par pure espièglerie. Son esprit aiguisé élabore des plans tarabiscotés au terme desquels Mac Coy finit par être la risée de son entourage. Cela dit, Mac Roller n’est pas plus chanceux dans ces histoires, car, lorsque lorsque Mac Coy comprend qu’il s’est fait rouler, il ponctue les rires de Mac Roller par un bon coup sur le nez ou par quelques autres amabilités du même type.
En dépit de ce petit inconvénient final, Mac Roller, finalement à peine plus finaud son camarade, profite du moindre prétexte pour tourner le cow-boy en ridicule, et se trouve toujours surpris de recevoir un l’empreinte du poing de Mac Coy sur son menton sur ou de se voir projeter pour une baignade improvisée dans l’abreuvoir des chevaux. Amateur de ruses finement ciselées (selon son point de vue), il est toujours persuadé que ses subterfuges ne seront jamais découverts. Malheureusement pour lui, le cow-boy, bien que peu versé dans les subtilités de la déduction philosophie, finit invariablement par comprendre ses ruses et, en retour, applique la sentence commune à la région, un direct bien franc ou quelques répliques du même ordre.
La mauvaise humeur passée, Mac Coy et Mac Roller redeviennent amis.
Car, dans le Far West des pionniers, quelques coups échangés entre camarades n’empêchent pas d’être bons copains et de s’entendre à merveille en dehors de ces petites querelles, ma foi fort sympathiques.
7- Quel type d’histoires et d’écriture verrez-vous ?
Ce sont principalement des nouvelles, c’est-à-dire d’histoires assez courtes, qui mettent en scène des aventures rocambolesques de ce grand cow-boy, un peu bêta, mais très attachant.
Cette série d’histoires est écrite uniquement sur un mode humoristique. Il s’agit d’un humour très fin, très léger, basé sur les réactions saugrenues de Mac Coy dans ses tentatives pour résoudre des situations inconnues. La finesse de l’analyse n’étant pas son point fort, ses réactions sont de ce fait bien loin de s’adapter à la circonstance. D’où quantité de péripéties et d’engrenages cocasses.
Le fil de ces histoires étant l’humour, il n’y a pas de violence ou de brutalité, tout est exprimé sur un ton feutré, et d’une franche drôlerie.
8- Combien existe-t-il d’histoires de Mac Coy ?
Il en existe plusieurs dizaines, toutes ne sont pas éditées, loin de là. À ce jour, trois d’entre elles seulement ont fait l’objet d’une publication. Vous les trouverez réunies dans le recueil : « Mac Coy… » pour la version imprimée.
Elles sont néanmoins disponibles, chacune séparément, en version numérique dont voici les titres :
La première histoire de Mac Coy. Comment est né ce héros ?
Remarque : Au sujet de la première parution (un recueil de chroniques amusantes), celle-ci avait pour sous-titre « l’origine des lois ». Son thème portait donc sur la façon dont les actions saugrenues de certaines personnes, ici Mac Coy, ont donné lieu à des lois qui nous paraissent après coup extravagantes (par exemple l’interdiction de pêcher sur le dos d’une girafe) ont été instaurées. Des lois qui sont toujours en vigueur dans divers états des USA. Se fondant uniquement sur son inspiration Patrick Huet a choisi Mac Coy comme le héros inénarrable qui, au terme de ses différents démêlés avec la justice locale, provoqua l’établissement de ces lois. Par ailleurs, le patronyme « Mac Coy » étant courant aux USA, le nom s’accordait parfaitement au personnage.
Bien sûr dans la réalité, de nombreux individus ont certainement eu maille à partir avec la justice, cependant Patrick Huet préféra inventer un personnage unique qui serait le fil conducteur de ces lois fantaisistes. Ainsi est né Dan Mac Coy, cow-boy droit et honnête, dont l’attitude saugrenue conduisit à des lois tout aussi ubuesques. Pa la même occasion, c’est chroniques amusantes nous montrent comment des lois qui nous semblent aujourd’hui ridicules avaient à l’origine une finalité cohérente.
Par exemple, si une loi nous mentionne expressément qu’il est interdit de pêcher sur le dos d’une girafe dans l’Idaho, c’est que quelqu’un l’a fait. Et l’on peut en déduire que si l’affaire a été portée en justice c’est que d’une part, ce nouveau mode de pêche a dû incommoder l’entourage immédiat de ce pêcheur des hauteurs, et d’autres parts, que ce dernier a dû avancer comme argument qu’il n’était interdit nulle part de pêcher sur le dos d’une girafe, donc il avait le droit de le faire. La controverse finit alors devant les tribunaux, et ainsi de suite.
Les aventures de Mac Coy, cow-boy du Far West furent lancée de cette façon.
Des histoires racontées.
Par la suite, Patrick Huet fut appelé à intervenir en tant que conteur en bibliothèque. Plusieurs personnages revenaient de façon récurrente dans ses récits du mercredi, Dan Mac Coy fut l’un d’entre eux. Il développa ainsi pour Mac Coy une suite renouvelée d’aventures imaginaires et désopilantes.
Plusieurs dizaines de ces histoires existent en tant que notes et ne demandent qu’à être publiées. Vous aurez donc le plaisir d’en apprécier la saveur quand elles paraitront .
Note. Ces histoires sont totalement imaginaires et n’ont plus rien à voir avec ce qui lança Mac Coy à ses débuts (l’instauration de lois farfelues), elles gardent cependant ce qui fait la spécificité de Mac Coy des origines : un cow-boy sympathique aux aventures rocambolesques.
9- Où peut-on acheter ces histoires ?
Toutes les histoires disponibles à ce jour sont réunies dans le recueil « Mac Coy ou les aventures délirantes d’un cow-boy excentrique« . que vous trouverez dans les librairies ou dans notre boutique. Voici quelques liens.
* Sur la plateforme de l’éditeur : « Dan Mac Coy«
* Dans notre boutique : « Cow-boy excentrique«