Combien de fleuves et de rivières Patrick Huet a-t-il longés ?

Patrick Huet est connu pour avoir longé plusieurs grands fleuves et rivières de France et de Suisse.

1- Mais combien de cours d’eau a-t-il suivis ?

Ceci n’est exposé nulle part. Nous allons donc combler cette lacune en vous donnant des détails précis.

Réponse.

À ce jour, notre fleuve-trotteur a longé cinq cours d’eau dont nous vous communiquons en exclusivité les noms :

le Rhône, la Saône, La Seine, le Thiou et la Loire.

2- Les a-t-il tous longés à pied ?

Réponse : Non.

Il a longé 4 cours d’eau à pied (dont le Rhône, la Saône et la Seine). Et un (la Loire) en navigant à bord d’une embarcation.

Quatre de ces cours d’eau ont connu l’empreinte de ses chaussures (autrement dit, il les a suivis à pied). Et l’un d’eux fut parcouru par voie fluviale en naviguant à bord d’une petite embarcation.

3- Quel fut le premier fleuve longé ?

Réponse : la Loire.

Son périple le long de la Loire était son premier voyage au fil de l’eau. Sa première aventure.

C’était le temps où l’idée de marcher sur une aussi longue distance ne lui serait même pas venue à l’esprit.

Il appréciait beaucoup le balancement de l’eau de ce fleuve si calme, que l’on dit non navigable à cause du manque de fond en de nombreux endroits. Mais pour une petite embarcation, à peine plus longue qu’une barque, telle que celle qu’il avait préparée et qu’il s’apprêtait à utiliser et qui ne s’enfonçait guère dans les flots, cela ne posait pas de problème.

La seule grosse difficulté fut le passage du barrage de Saint-Laurent-des-Eaux. Pour le reste, son parcours se déroula des plus paisiblement.

Il se souvient avec émotion de ces villes magnifiques des bords de Loire, comme Orléans, Blois, Tours, Nantes.

Sans oublier les fameux châteaux, pas toujours près du fleuve, mais qui ont contribué à son renom.

4- Quel fut le deuxième fleuve longé ?

Réponse : le Rhône.

Dans un premier temps, Patrick Huet avait envisagé de descendre le Rhône en barque, mais les temps avaient bien changé depuis son aventure sur la Loire. Les conditions (relief, ouvrages, trafic fluvial) également étaient extrêmement différentes. De plus nombre de barrages, centrales hydroélectriques, centrales nucléaires et autres ouvrages de haute stature, rompaient régulièrement le fil du courant.

Un seul d’entre eux, le barrage de Génissiat, plus de 70 m de hauteur, était impraticable en barque et incitait à s’orienter vers d’autres cheminements que la voie fluviale.

D’où naquit l’idée de suivre le Rhône à pied. Périple d’un peu plus d’un mois de marche du glacier à la mer.

Cette idée une fois retenue, le fleuve-trotteur la conserva pour tous ses autres voyages le long des cours d’eau.

5- Quel fut le troisième cours d’eau longé ?

Réponse : la Saône.

La Saône n’est pas un fleuve, mais une rivière, la plus importante de France. En l’occurrence, c’est le principal affluent du Rhône dans lequel elle se jette et termine son voyage.

Patrick Huet habitant à Lyon, ville baignée par ces deux cours d’eau. Il les franchit régulièrement, parfois tous les jours ou presque. Alors, à force de voir et de revoir la Saône, il se disait qu’il était dommage d’avoir longé le Rhône et d’avoir délaissé sa fidèle compagne.

Ainsi donc, trois ans après le Rhône, il se lança à la découverte de la Saône qu’il suivit de la source au confluent.

6- Quel fut le quatrième cours d’eau longé ?

Réponse : la Seine.

Le parcours d’un vrai fleuve-trotteur, comme l’aime à se qualifier Patrick Huet, n’aurait pu être complet s’il n’était passé par la capitale, à savoir Paris.

Le voilà donc, trois ans après la Saône, à reprendre ses chaussures et s’élancer le long des berges de la Seine et des chemins de halage, avec un égal plaisir que celui de ses précédents voyages. Il découvrit ainsi toute la Seine à pied de la source à la mer, depuis ses premières forêts jusqu’au vaste estuaire où s’étire le port du Havre.

7- Quel fut le cinquième cours d’eau longé ?

Réponse : le Thiou.

Le Thiou est une rivière.

Qui n’est pas d’Annecy ou de la Savoie a peu de chance de connaître le Thiou.

Et pourtant, il mérite le détour, car c’est la plus petite rivière de France : 3,2 km de long.

Par un jour pluvieux de printemps, Patrick Huet de passage dans la ville d’Annecy, profita de son séjour pour un petit intermède champêtre.

Trois kilomètres à l’aller, trois pour le retour, ce n’était que le prélude d’une belle matinée pour un marcheur aussi entraîné.

Par la suite, il eut l’occasion de revenir à Annecy et de parcourir à nouveau les berges du Thiou, mais cette fois-ci sous un ciel ensoleillé, ce qui était autrement plus agréable.

8- D’autres voyages ?

Patrick Huet a eu l’occasion de parcourir bien d’autres cours d’eau durant ses déplacements, l’Arve, l’Oise, la Marne, l’Allier, ou encore de modestes ruisseaux. Mais ce n’était pas de longs périples, juste des promenades d’agréments le long des berges, pour le plaisir des yeux, du vent, et des pas qui s’envolent au fil de l’eau.

Livres sur le thème de ses voyages.

Pour aller plus loin, nous vous invitons à lire quelques-uns de ses ouvrages inspirés de ces longs périples.

Plusieurs livres, guides de voyages, carnets de voyage ont découlé de ces longues randonnées. Vous pouvez en prendre connaissance soit dans la rubrique « présentation de livres » soit en cliquant sur ce lien « livres de voyage » .