Carnets de voyage du Fleuve-trotteur le long du Rhône.
Mise en vente des carnets manuscrits du Rhône.
Prix : 100 000 euros.
Introduction.
Comme chacun le sait désormais, Patrick Huet, écrivain et poète, s’est lancé un beau jour d’été dans un rêve d’enfant : longer un fleuve dans sa totalité de la source à la mer.
Une aventure inédite.
Cette aventure, Patrick Huet l’entreprit le 27 juin 1998.
À cette époque, nul autre ne songeait ainsi à longer les fleuves que ce soit en le descendant ou en le remontant – et à pied qui plus est.
Avant de se choisir le titre de Fleuve-trotteur, Patrick Huet habitait au bord du Rhône. Ces eaux rutilantes qui s’ébrouaient au soleil du Lyonnais charmaient ses rêves et frissonnaient dans son imaginaire de poète.
Au printemps 1998, il se décida donc d’accomplir ce périple. S’il ne partait pas maintenant, il se pouvait que plus tard, il n’en ait plus le courage.
Il fixa donc son départ juste avant les grandes vacances, pour la date du samedi 27 juin 1998, au pied du glacier du Rhône.
Sa première aventure à pied.
Jusqu’à présent, Patrick Huet n’avait effectué que de courtes randonnées sur une journée, pas plus.
Ce grand voyage qu’il projetait d’accomplir constituait donc pour lui une nouveauté, mais aussi une aventure complète dont il ignorait tout. Un grand bond en avant dans l’inconnu. Là où seul l’horizon n’était jamais allé.
Le Rhône inconnu.
Cette aventure fut double.
Découverte des randonnées extrêmes.Découverte du Rhône et de ses berges.
En effet, Patrick Huet ne connaissait du Rhône que ce que chaque Lyonnais et chaque citadin savent de leur propre fleuve.
Quelle ne fut donc sa surprise de constater que les chemins de halage qui bordent le Rhône connu aux alentours de Lyon jusqu’à la mer n’étaient en aucune façon un des atours habituels du Rhône. Mais que la nature sauvage y prenait assise sur une large partie de son cours, principalement dans la montagne et tout ce que l’on appelle le Haut Rhône, ces centaines de kilomètres qu’il faut suivre avant d’atteindre les frontières de Lyon.
Rudesse des cimes et enchevêtrement des forêts.
Le Fleuve-trotteur naissant affronta des pentes abruptes dépourvues de sentiers, se fraya un passage dans des bois sauvages aux ramures si emmêlées qu’elles en devenaient impénétrables.
Avant son départ, pas un moment il n’avait imaginé devoir se façonner lui même sa propre route, car aucune main humaine n’avait abordé certains lieux des bords du fleuve.
Les chemins tout prêts n’étaient pas l’apanage de l’ensemble du cours du Rhône. Pas plus qu’ils ne le sont pour le cours de la vie. Un parallèle tellement frappant !
Épuisement et courage.
Le Fleuve-trotteur n’ayant jamais entrepris ce type d’aventure, il ne connaissait pas cette forme littéraire que l’on nomme carnet de voyage. Ce terme ne lui évoquait rien. Il n’avait d’ailleurs aucun projet en ce sens.
Toutefois, il s’était muni de simples carnets achetés dans une grande surface pour y noter ses découvertes. Un tel périple, c’était si fantastique pour lui. Il ne voulait pas oublier les lieux et faits remarquables qu’il traverserait ou vivrait. Dans un parcours d’aussi grande envergure, il se doutait bien que les souvenirs de la veille s’effacent rapidement devant l’afflux de nouveautés de chaque jour qui suit.
Chaque soir, il prit le temps d’inscrire dans ses petits carnets le résumé de ce qu’il avait découvert.
Des observations longues durant les périodes où il était frais et dispo. Et des notes plus brèves, sèches parfois quand l’épuisement s’attachait à ses gestes et rendait l’emploi du stylo plus ardu alors que les paupières s’alourdissaient de sommeil.
Tout ce que Patrick Huet n’a jamais dit.
Tout ce que le Fleuve-trotteur n’a jamais dit lors de ses conférences… ces états d’épuisement physique sous le soleil implacable, ces blessures qui lui avaient arraché la peau de la voûte plantaire… ce courage continuel qu’il fallait déployer pour progresser alors que les chemins n’étaient encore que des voies rocailleuses à destination des engins de chantier (La ViaRhôna n’existait pas), ces galets qui martelaient les pieds déjà profondément meurtris.
Dans ces manuscrits y sont aussi inscrites ses colères qui fulguraient par moments devant ces voies infernales désertes d’ombrage, de terre ou de sable. Où seuls les camions s’y sentaient à l’aise.
Mais les carnets dévoilent également ses enchantements devant les paysages fabuleux qui se dessinaient à son regard au hasard de sa route.
Une écriture dénuée de tout frein quant à ses joies, ses colères, ses déceptions ou ses enchantements.
Achats de ces carnets manuscrits.
En acquérant ces carnets manuscrits, vous serez le lecteur privilégié de tout ce que vécut et ressentit le Fleuve-trotteur lors de son premier voyage, celui qui fonda son titre et lança la mode des voyages au fil de tout un cours d’eau (à pied, à vélo ou par d’autres moyens) dans toute la population.
Une écriture spontanée, dénuée de tout frein, du fait que ces carnets n’avaient pas vocation à être publiés (à l’inverse de ceux des voyages suivants qu’il entreprit).
En cela, ils constituent une oeuvre incroyable, un témoignage unique qui relate ses véritables sensations. Par ailleurs, vous y découvrirez ce qu’étaient les berges du Rhône en 1998, avant que les travaux de la ViaRhôna, ceux des grandes agglomérations et d’autres structures n’en adoucissent le cheminement.
Prix de vente.
Ces carnets manuscrits du voyage du Fleuve-trotteur à pied le long du Rhône sont en vente au prix de : 100 000 euros (cent mille euros).
Pour toute information à leur sujet, contacter directement Patrick Huet.
Coordonnées : Patrick Huet – 73 rue Duquesne 69006 Lyon. Tél. 06 99 71 69 69.
Ou par le formulaire de contact du site.