Voici des animaux en voie d’expansion et non d’extinction : ceux dont la population augmente et prospère

Les médias parlent souvent d’espèces en voie de disparition ou en voie d’extinction, mais ils n’évoquent jamais ceux dont le nombre augmente à une vitesse phénoménale. Des animaux proches de nous qui se moquent éperdument de la pollution. Aucun produit chimique ne les dérange.

Eh oui, les territoires ne restent jamais vides bien longtemps. Si une espèce libère de l’espace, vous pouvez être certains que d’autres y seront très à l’aise pour s’installer.

Voyons donc quelques-unes de ces espèces, non pas en voie d’extinction, mais en belle augmentation.

Quelques espèces animales en voie d’expansion.

Parmi ces espèces animales en forte expansion, certaines vous sont très familières. Quelques-uns de ces animaux sont agréables à la vue, d’autres non, il en est d’autres qui sont même franchement horribles.

Cet oiseau favori des villes se retrouve partout. Petites ou grandes villes, ils sont les compagnons de vos promenades. Je ne pense pas qu’on puisse traverser une seule place en Europe sans les croiser.

La pollution, les particules fines, les dioxydes de ceci ou de cela, il n’est pas une seule de ces substances qui les gêne.

A tel point que des entreprises sont spécialisées dans la capture de pigeons, car leur fiente dégrade les bâtiments. Est-ce pour autant que leur nombre diminue ? Pas le moins du monde. Il augmente constamment.

Les chats parfois quittent leur domicile et n’y reviennent pas. D’animaux de compagnie, ils retournent ainsi à une vie semi-sauvage, jamais loin des habitations, mais toujours prudemment à l’écart.

Au fil des années et des portées qui se succèdent, leur nombre s’est accru. En chasseurs nés, ils capturent facilement leur proie dans la nature : mulots, etc.

Certaines personnes, prétextant qu’ils s’attaquent aussi aux nids des oiseaux, voudraient procéder à leur abattage. J’ignore si ce qu’elles affirment est vrai. Bien sûr, dans la nature, les nids d’oiseaux posés sur des branches trop basses sont forcément visités par des chats sauvages. Reste à savoir si la majorité des oiseaux ne construisent pas instinctivement leur nid dans des ramures si hautes qu’il est impossible de s’en approcher.

A mon avis, ce doit être cela. Et les nids visités assez rares, je pense. Mais cela reste à vérifier.

Voilà un animal fort adapté à la civilisation et qui connaît une belle croissance. Leur nombre déborde tellement que dans certaines villes (comme Lyon ou Paris) ils circulent, la moustache frémissante, sans se soucier des passants ni de la circulation. Surtout le matin, à l’aube. En tout cas, c’est à ce moment de la journée que j’en croise assez souvent.

Ils ont résisté à tout : la pollution, les produits chimiques, les pesticides, les raticides. Et ils sont toujours là et de plus en plus nombreux.

Mais qui donc a prétendu que les espèces animales sont en voie d’extinction ?

Ce n’est pas ce que j’ai vu.

Oh ! Ce ne sont pas les plus jolis des animaux. Mais vous reconnaîtrez qu’ils ne sont certainement pas en voie d’extinction.

Parce que s’il y a un animal qui ne s’est jamais trouvé en difficulté où que ce soit, c’est bien lui.

Lui aussi n‘a jamais vacillé en face d’une quelconque pollution. Peu importe le climat, la quantité de pesticides, les dioxydes de tout ce qu’on veut, sa population finit toujours par s’accroître.

Au grand dam des citadins qui aimeraient les voir trottiner ailleurs.

Ce vieil habitant des mers, qui sillonne les océans depuis des millions d’années (140 millions d’années selon les dernières estimations) est adapté à tous les milieux. Du petit calmar de Méditerranée au calmar géant de 30 mètres de long qui vit à 1500 m de profondeur, sa population ne cesse pas de croître.

Il n’y a pas que les petites bêtes qui voient leur nombre augmenter. Les grosses, comme les sangliers, connaissent également un véritable essor. Des bêtes de 150 ou 200 kg qui n’hésitent plus à pénétrer dans les villes.

Ces dernières années, plusieurs communes ont vu ainsi certains de ces mastodontes blindés sillonner leurs rues au grand émoi de la population locale.

Si vous craignez la disparition des animaux – regardez autour de vous !

Si vous craignez la disparition du monde animal, il serait judicieux de vous promener quelque temps dans les grandes capitales.

Je puis vous assurer que vous y verrez une foultitude d’animaux qui vous surprendra.

Les médias avides de sensationnalisme, d’apocalypses et de catastrophes vous hurleront chaque semaine que la fin du monde est pour le mois prochain. Qu’il n’y aura plus ni d’animaux ni de plantes ni de vie.

Eh bien, ils n’ont jamais observé la nature.

Plantes et animaux qui résistent à tout.

Que ce soit les rats, les pigeons, les cafards, les sangliers… ou encore : les pissenlits, les orties, les ronces... toutes les plantes naturelles qui n’ont pas été modifiées artificiellement (par croisement ou par OGM) ont résisté à tous les climats, à toutes les atmosphères et à toutes les pollutions chimiques.

Essayez d’éradiquer des pissenlits et des orties et vous aurez une idée de leur fabuleuse résistance à tout ce que vous pourrez déverser comme herbicides connus. Ils repousseront toujours. Et vous serez obligé de les arracher à la main pour vous en défaire.

Alors, ne vous en faites pas pour la nature, elle n’est pas prête de s’éteindre.

Faites-nous part de vos remarques.

Si vous avez des remarques à formuler au sujet des animaux ou des plantes en voie d’expansion (et non d’extinction), il serait gentil à vous de nous laisser votre message dans les commentaires.

Nous vous en remercions par avance.

Patrick Huet.

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