En ce 26 juillet 2024, il y a 20 ans jour pour jour, les pas de Patrick Huet quittaient les prairies du bocage normand pour pénétrer dans la jolie ville d’Elbeuf, en Seine-Maritime.
Des pas de soleil intérieur, c’est sûr, mais surtout des pas trempés au plus profond des chaussettes.
Alors que la veille, il faisait grand soleil, ce 26 juillet avait débuté dans les brumes matinales qui se transformèrent rapidement en averses de plus en plus chargées. Des heures durant le Fleuve-trotteur longea la Seine sous les assauts conjoints des bourrasques et de la pluie.
Un journaliste, informé de son périple, l’avait contacté un peu avant sur son téléphone, et ils avaient convenu d’un rendez-vous aux alentours de 11 heures, près du confluent de l’Eure et de la Seine. Un endroit d’une beauté remarquable, même en temps de pluie. Un barrage immense s’envolait par-dessus la Seine pour s’ancrer sur la berge opposée (une ile apparemment).
Après une petite interview et une photo judicieusement prise lors d’une accalmie, Patrick Huet reprit son chemin.
Les deux localités les plus proches : Pont de l’Arche et Martot.
Mais la grande ville du secteur, Elbeuf, autrefois la grande capitale du drap, demandait encore un peu de marche pour y accéder.
Après une quarantaine de minutes entre prairie d’un vert somptueux tant la pluie les faisait étinceler et la Seine qui bruissait deux mètres plus bas que le sentier, voici le marcheur qui atteint son étape du soir.
Le soleil qui revient en ce 26 juillet.
Et voilà que par un de ces clins d’oeil dont la nature a le secret, à peine Patrick Huet avait-il franchi les contours de la ville que les averses se turent.
Heureusement que le fleuve-trotteur connaissait du monde à Elbeuf. Sous l’accueil chaleureux de ses amis, il put s’asseoir sur une vraie chaise, changer ses habits plus trempés qu’après un passage en machine à laver, se sécher et reposer quelque peu ses pieds tandis que ses chaussures prenaient la direction de la terrasse pour, elles aussi se sécher.
Un après-midi de promenade à Elbeuf.
Du cente-ville dynamique et aux magasins colorés à la périphérie agrémentée de beaux manoirs, Elbeuf nous offre l’occasion de belles promenades. Les bords de Seine y sont très agréables.
C’est avec plaisir que le Fleuve-trotteur y promena ses pas durant cette halte de quelques heures. Il en profita d’ailleurs pour acquérir des semelles internes à coller à l’intérieur de ses chaussures pour en renforcer la doublure et atténuer le choc continuel des vibrations de la marche.
Une reposante étape où il se remplit de nouveau d’énergie pour affronter la grande marche du lendemain.
L’arrivée à la mer : Un but qui se précise.
Car si le but de son voyage n’était plus très loin, il avait encore beaucoup de kilomètres à effectuer avant d’atteindre la mer.
Ce passage à Elbeuf était l’annonce qu’il était sur le dernier tiers de son périple. Le défi n’était pas encore réalisé, mais en bonne voie d’accomplissement.
Pour plus d’information sur la descente de la Seine à pied
Voyez le livre : La Seine pied de la source à la mer.
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