La tyrannie n’est pas créée par ceux qui donnent des ordres, mais par ceux qui mettent les ordres en actions

Voyons comment cela s’applique concrètement à notre situation de restrictions des libertés sous prétexte de covid. (Attendez-vous à des surprises.)

Avant-propos.

La phrase « La tyrannie n’est pas créée par ceux qui donnent des ordres, elle est créée par ceux qui mettent les ordres en actions. » n’est pas de moi, elle vient d’une affiche que j’ai relevée sur le site policeforfreedom.org (un collectif international dont la branche française s’appelle « police pour la liberté » – voir aussi mon article à leur sujet ici).

Quand j’ai lu cette phrase, elle m’a frappé d’une telle évidence et avec une telle clarté que ma réflexion s’est tout de suite engagée vers la période de restrictions des libertés que nous connaissons actuellement.

Mise à jour du 15 juillet 2021 : Au sujet de la Police et des amendes.

Suite aux annonces du 12 juillet 2021 et l‘instauration d’amendes astronomiques de 53 000 euros pour tout restaurateur qui n »aurait demandé pas le pass sanitaire et d’une peine de prison, en cas de contrôle de police.

La question est : pourquoi les policiers accepteraient-ils d’être le bras armé de l’oppression d’un peuple ? Qui a dit qu’ils n’avaient pas non plus le droit de refuser d’être la courroie de transmission d’une dictature ?

Ils peuvent refuser de verbaliser. Je rappelle à l’attention de tous les policiers et de tous les services de gendarmerie l’appel du collectif « Police pour la liberté »(Police for freedom). Cet appel stipule : « La fonction de la police n’est pas de réprimer les populations ni de réprimer les libertés, mais de protéger et servir les citoyens. »

Policiers et gendarme, vous devez exiger cela de vos supérieurs !

Qui exerce le pouvoir dans l’affaire du covid-19 ? Et qui donne des ordres ?

Quel que soit ce que l’on pense au sujet du covid, il n’en reste pas moins que des ordres ont été émis dans le cadre de ce coronavirus. Cela c’est un point fixe sur lequel nous sommes tous d’accord.

Bien. Mais qui donne ces ordres ? Emmanuel Macron ? Bill Gates ? Olivier Véran ?… Eh bien, prenons quelques exemples pour y voir plus clair.

** Quand un enseignant exige de la part de ses élèves qu’ils portent un masque en entrant dans sa classe. Quand ses yeux pourchassent comme des rayons laser tout masque qui descendrait un peu en dessous du nez et qu’il en fait la remontrance aussitôt à l’élève concerné et qu’il exige de celui-ci qu’il rehausse ce masque… Qui est, à ce moment-là, en train de donner des ordres et d’exercer le pouvoir ? Emmanuel Macron ? Bill Gates ? Olivier Véran ? Le directeur de Pfizer ? Ou bien est-ce l’enseignant ?

** Quand un restaurateur exige de ses clients qu’ils portent un masque pour aller aux toilettes et qu’ils remplissent un cahier d’appel (voire de présenter un pass sanitaire dans le pire des cas)… qui est en train d’émettre cet ordre ? Qui est en train d’exercer le pouvoir ?… Macron ? Les labos ? Castex ?… Ou n’est-ce pas plutôt le restaurateur ?

** Quand des parents exigent de leurs enfants qu’ils portent un masque lorsqu’ils sortent à l’extérieur, dans un parc ou ailleurs… qui est en train de donner cet ordre ?.. Macron ? Les labos ? Le conseil de défense ?… Ou n’est-ce pas plutôt les parents ?

** Quand vous entrez dans une boulangerie et que la personne à l’accueil vous demande de porter un masque (voire de présenter un pass sanitaire si jamais la situation va jusque-là)… Qui est en train de donner cet ordre ? Macron ? Bill Gates ? Olivier Véran ? Ou n’est-ce pas plutôt la boulangère ?

** Quand le médecin d’un hôpital refuse de soigner une personne atteinte de cancer et lui demande de rester chez elle jusqu’à nouvel ordre… Qui est en train d’émettre cet ordre ? Qui est en train d’accomplir cet acte ? Macron ? Les labos ? Véran ? Ou n’est-ce pas plutôt ce médecin précis ?

On m’a demandé de le faire !

Dans les exemples que j’ai mentionnés ci-dessus, je ne parle pas de la justification qui est donnée à l’émission de ces ordres ou à l’accomplissement de ces actes (qui de toute façon pourraient se résumer par « on m’a demandé de le faire »).

Non, ici, je ne parle que de celui qui accomplit l’acte. Parce que pour qu’un acte ait lieu, il faut quelqu’un qui accepte de l’accomplir.

Ce n’est pas Macron qui est devant les élèves en train de les admonester s’ils baissent un peu leur masque pour respirer… Non… Ni Emmanuel Macron, ni Olivier Véran, ni Jean Castex, ni le personnel des labos n’ont jamais accompli un tel acte. Pas plus qu’ils n’ont jamais donné un tel ordre à ces élèves dans leur salle de classe.

C’est l’enseignant, et lui seul, qui accomplit cet acte.

Autre exemple de l’exercice du pouvoir.

Quand un intervenant de dessin dans un club (du style maison de la culture) demande à ses élèves (adultes, entendons-nous) de bien garder leur masque pendant son cours… Qui est en train d’exercer ce pouvoir ? Qui est en train de donner cet ordre (même si c’est, éventuellement, exprimé sur un ton sympathique) ?… Macron ? Véran ? Les labos ?…

Non. Dans ce cas de figure, c’est cet artiste dessinateur qui exerce un pouvoir de commandement. Qu’il soit payé une vingtaine d’euros pour son cours, et qu’il galère à mort pour payer son loyer ne change rien au fait que c’est lui qui, là, maintenant, donne cet ordre. Et que c’est lui, là, maintenant, exerce le pouvoir dont il dispose pour mettre en application des ordres de tyrannie. C’est lui qui crée la tyrannie dans sa sphère de pouvoir.

L’excuse de « On m’a demandé de le faire » pour s’absoudre de toute responsabilité.

C’est trop facile d’avancer l’argument du « On m’a demandé de … » pour renvoyer la responsabilité de ses actes sur le dos de Macron, de Véran, des labos, de l’OMS et de tous les Bill Gates de l’univers (attention je ne suis pas en train de prendre la défense de ces personnes, certainement pas). Ce que je veux dire, c’est que ce n’est pas Macron ni tous les autres mentionnés qui sont en train d’accomplir ces actes ‘et donc de créer la tyrannie dans sa sphère).

Ce n’est pas Macron qui est là dans la boulangerie en train de guetter si les clients portent un masque (et bien sur le nez). Ce n’est pas Macron ni Castex qui sont là, dans la salle de classe, à surveiller les élèves et à les admonester dès qu’ils veulent respirer un peu. Ce n’est pas Macron ni Véran qui sont à la porte des discothèques pour refuser l’entrée à ceux qui n’ont pas de pass sanitaire. Ce n’est pas Macron ni Castex qui sont là, dans le restaurant pour s’assurer que les clients remplissent un cahier d’appel.

Non, ces actes qui contribuent à la restriction des libertés de chacun (que j’appelle, moi, en assumant mes propos, des actes de tyrannie), ce n’est pas Macron ni aucun membre du gouvernement qui les exercent. C’est le citoyen lambda qui le fait, dans le cadre de la sphère de pouvoir dont il dispose.

Qui exerce le pouvoir ? Qui met en place une tyrannie ?

Quand un animateur de dessin exige de ses élèves (adultes) qu’ils portent un masque ou qu’ils sortent du cours ? Qui exerce le pouvoir en cet instant précis ?

Ce n’est pas le gouvernement. C’est l’animateur. (Je prends volontairement le cas d’un animateur pour montrer que chacun d’entre nous dispose d’un champ de pouvoir qui lui est propre. Que chacun peut décider par lui-même d’exercer (dans ce champ de pouvoir) un acte de tyrannie ou de le refuser.

Quel que soit l’argument pour justifier la mise en application d’un état de tyrannie dans sa sphère de pouvoir (peur de la réaction de son chef, peur de perdre son poste, peur de se voir supprimer ses subventions par l’État), il n’en reste pas moins que la tyrannie n’est pas exercée par ceux qui sont à la tête d’un État, elle est exercée par ceux qui à tous les niveaux de la société (jusqu’au simple animateur d’un cours de dessin) acceptent de mettre en actions (en application) des ordres tyranniques venus d’une toute petite poignée de gens. Sans l’accord de la société pour établir cette tyrannie, elle ne pourrait jamais voir le jour.

Qui donc crée la tyrannie ?

C’est la contribution de ceux qui détiennent une parcelle de pouvoir (restaurateurs, boulangers, enseignants, chauffeurs de bus, animateurs, parents d’élèves, employeurs, etc.), qui crée la tyrannie.

Point positif de toute cette réflexion- et la Bonne nouvelle qui en découle  :

c’est le citoyen qui détient le vrai pouvoir d’action.

Si une tyrannie est créée par ceux qui mettent en actions les ordres d’un tyran, alors, le vrai pouvoir est détenu, non par le tyran, mais par le peuple lui-même. Même s’il n’en est pas conscient et que les politiques ainsi que les prétendus « Grands » cherchent à le lui faire oublier.

C’est vous, citoyen de base, qui détenait le pouvoir, pas le président. Sans votre contribution, sans votre volonté de collaborer, un président n’a strictement aucun pouvoir (c’est d’ailleurs ce qui s’est passé das l’affaire du H1N1 en 2009, personne n’a voulu collaborer, et l’affaire s’est éteinte.)

Ce qui signifie aussi que si le peuple peut contribuer à la création d’une tyrannie, il peut décider tout autant de ne pas le faire. Cela signifie aussi qu’il possède de pouvoir de créer une civilisation brillante et juste.

Parce que c’est nous, citoyens de tous les jours, qui possédons le vrai pouvoir dans la société. Un pouvoir d’action ! C’est nous qui possédons le pouvoir de refuser de contribuer à une tyrannie. C’est nous qui possédons le pouvoir de bâtir à la place une société juste où chacun pourra vivre en harmonie avec les autres. Alors, soyons conscients de cela et exerçons désormais notre pouvoir pour bâtir plutôt que de restreindre.

Mise à jour du 15 juillet 2021 : Au sujet de la Police et des amendes.

Suite aux annonces du 12 juillet 2021 et l’instauration d’amendes astronomiques de 53 000 euros pour tout restaurateur qui ne demanderai pas le pass sanitaire en cas de contrôle de police.

La question est : pourquoi les policiers accepteraient-ils d’être le bras armé de l’oppression d’un peuple ? Qui a dit qu’il n’avaient non plus le droit de refuser d’être la courroie de transmission d’une dictature ?

Ils peuvent refuser de verbaliser. Je rapporte ci-dessosu à l’attention de tous les policiers et tous les services de gendarmerie l’appel du collectif « Police pour la liberté »(Police for freedom). Cet appel stipule : « La fonction de la police n’est pas de réprimer les populations ni de réprimer les libertés, mais de protéger et servir les citoyens. »

Auteur de cet article : Patrick Huet.

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