La méthode utilisée par Rockefeller pour s’emparer du champ complet de la médecine !
Préambule.
Rockefeller, qui a fait fortune dans le pétrole par des méthodes de maffieux (intimidation, menaces, mise en place de systèmes frauduleux pour ruiner ses concurrents, etc.), a appliqué quasiment ces mêmes méthodes dans le champ de la médecine : chassant et ruinant les médecins et les écoles de médecine qui refusaient de se soumettre à son hégémonie.
Par le biais de sa Fondation soi-disant « philanthropique » et de son institut de « recherches médicales » (et de ses milliards, une fortune estimée à 200 milliards de dollars actuels) , il a imposé une médecine nouvelle (c’est-à-dire fondée sur une médecine ultra-chimique) et formaté les médecins de façon à les transformer en machine à commercialiser les médicaments chimiques (qui par, un heureux hasard, sont pour beaucoup découverts par son institut de recherche). Chassant ou faisant interdire par tous les moyens possibles les médecins qui refusaient de se soumettre et tous les autres types de médecine, dont les médecines naturelles.
Plan de cet article.
I) Historique de Rockefeller : faire fortune dans le pétrole par des méthodes maffieuses.
- 1- Le fondateur.
- 1b- Le père de Rockefeller : déjà dans les médicaments frauduleux contre le cancer (au XIX° siècle).
- 2- Les méthodes maffieuses pour la prise de contrôle du pétrole.
- 3- Démantèlement par la justice américaine en 1911.
- 4- Création de la Fondation Rockefeller (dite philanthropique) et d’autres organismes.
II- Déroulement de la prise de contrôle de la médecine par Rockefeller.
I) Historique de Rockefeller : faire fortune dans le pétrole par des méthodes maffieuses.
1- Le fondateur.
Le fondateur de la dynastie Rockefeller, celui qui devint milliardaire dans le pétrole, s’appelle John Davison Rockefeller (né le 8 juillet 1939, mort 23 mai 1937).
1b- Le père de Rockefeller : déjà dans les médicaments frauduleux contre le cancer.
Son père (William Avery) est un marchand itinérant, officier de santé vendant des « médicaments miracles » (qui étaient en fait des flacons d’huile mélangée à du laxatif qu’il vendait sans scrupule sous ce titre, certains comme remèdes contre le cancer dont il se prétendait spécialiste).Citation : Wiipédia – https://fr.wikipedia.org/wiki/John_Davison_Rockefeller )
2- Les méthodes maffieuses pour la prise de contrôle du pétrole.
Voici quelques exemples de méthodes utilisées par Rockefeller pour conduire ses concurrents à la ruine et prendre le contrôle de l’activité pétrolière (notamment par sa société, la Standard Oil).
** Il achète, avec quelques autres, une société qui travaille avec les chemins de fer (lesquels acheminent le pétrole). Cette société fait pression sur les chemins de fer, de sorte qu’ils concluent un accord secret : des réductions de coût pour le transport du pétrole de Rockefeller, et une forte augmentation des frais de transport pour les autres compagnies.
** Ses profits gonflant au fil de différentes manoeuvres, il dicte aux Chemins de fer l’ordre de refuser de transporter les produits de ses concurrents. Ce qui bien sûr conduit à leur faillite.
Réduire les concurrents à la ruine.
** En 1875, ses agents interviennent auprès des propriétaires des 27 raffineries que comptait la ville de Titusville pour leur signaler que la Standard Oil entend les racheter à un prix dérisoire. Devant leur refus, la Standard fait cesser tous les transports entre Titusville et le monde extérieur. En 1879, 25 des 27 compagnies avaient accepté de vendre. La même tactique est employée à Pittsburgh en 18797. (Citation Wikipédia)
3- Démantèlement par la justice américaine en1911.
En 1911, la justice américaine décide de mettre fin à cette hégémonie la Standard Oil est démantelée. Naissent ainsi les sociétés Exxon, Mobil, Chevron, American, Esso (Esso pour S. O. initiales de Standard Oil).
4- Création de la Fondation Rockefeller (dite philanthropique) et autres organismes
Malheureusement, la justice américaine n’a ni condamné Rockefeller à la prison pour toutes ses activités, ni condamné à de lourdes pénalités financières (notamment pour dédommager ceux qu’il avait ruinés), Rockefeller qui était devenu l’homme le plus riche dune monde (avec l’équivalent de 200 milliards de dollars de nos jours, selon le Guiness Book de 2001). (A vous de juger si avec une telle fortune, on peut s’octroyer quelques appuis pour éviter le pire, ce n’est pas impossible, mais la preuve n’est pas encore parvenue jusqu’à nous.)
Donc, malgré le démantèlement de sa société, ses capacités de nuisances demeuraient intactes et phénoménales.
Peut-être pour redorer son image désastreuse après la révélation de ses pratiques, mais plus certainement pour pouvoir continuer ses actions de domination sans être inquiété par les lois antitrust, il crée une fondation philanthropique.
(A noter que Bill Gates opta pour la même stratégie quand il fut confronté à la justice de son pays pour violation des lois antitrusts (et des actions illégales). Un peu avant le procès visant au démantèlement de Microsoft, il créa la fondation Bill et Melinda Gates. Ce qui contribua certainement à éviter le démantèlement : voir l’article ICI https://www.patrickhuet.net/demantelement-de-la-fondation-bill-gates-pour-violation-des-lois-antitrusts/ . Une Fondation qui imposa à toute la planète : le masque, les confinements, et les injections toxiques appelées faussement vaccins).
Officiellement, donc, la fondation Rockefeller est une fondation caritative privée fondée par John Davison Rockefeller et Frederick T. Gates pour « promouvoir le bien-être de l’humanité dans le monde ».
En parallèle à la Fondation Rockefeller, il fonda l’université de Chicago (autant formater les esprits dès futurs dirigeants dès le début de leur formation pour éviter qu’on lui cherche des noises).
Il fonde aussi L’institut Rockefeller dont l’objectif est d’effectuer des recherches médicales.
Donc, il utilisa une partie de sa fortune pour fonder ces trois pivots de son action : L’université de Chicago, l’institut Rockefeller, et la Fondation Rockefeller.
II- Déroulement de la prise de contrôle de la médecine par Rockefeller.
a- Un plan parfait pour écouler sa marchandise.
Il serait trop long de décrire ici toutes ses actions entreprises par Rockefeller par le biais de ses trois grandes institutions, mais en résumé, c’était ceci : mettre en place une catégorie de médecins (en les formant dès le début de leurs études) qui ne jureraient que par les « médicaments » ultra-chimiques. D’où l’intérêt de la création de l’Institut Rockefeller qui, par un heureux hasard, travaille dans le domaine de la recherche médicale, et bien évidemment des nouveaux « médicaments » ultra-chimiques qui seront, on s’en doute, commercialisés à grand renfort de marketing pour certains d’entre eux, mais surtout par les médecins eux-mêmes.
Oui, le plan est parfait. On forme les médecins à croire qu’il n’existe rien d’autre que les molécules chimiques pour guérir un malade, et c’est ce médecin qui, dans son ordonnance, va commercialiser ces médicaments (inventés par son propre institut).
Note : un premier lien avec la Chine. La fondation Rockefeller a aussi créé le « China Medical Board » (Bureau médical chinois) en 1914 pour développer la médecine occidentale en Chine. Cette dernière fonda une faculté de médecine à Pékin (laquelle fut inaugurée en 1921).
b- La résistance des médecins déjà formés et des écoles de médecine déjà en place : la majorité d’entre eux refusent l’hégémonie chimique de Rockefeller.
Il y a deux obstacles majeurs dans ce plan pour écouler des « médicaments » chimiques fabriqués par les médecins : les médecins déjà formés et les autres écoles de médecine, celles qui n’ont pas accepté les « évolutions » chimiques de Rockefeller.
Ces médecins savaient très bien ce que soigner voulait dire, savaient quel produit prescrire pour soigner un patient. Et quand une de ces substances chimiques appelées médicaments ne conduisait à rien de bon pour la santé du patient, mais au contraire affaiblissait son organisme ou provoquait des effets secondaires (qui demandaient alors d’autres médicaments censés les traiter), ils refusaient ces médicaments. En bref, ils prescrivaient ce dont ils avaient eu la preuve de l’efficacité.
Idem pour les écoles de médecine, dont un grand nombre proposaient une médecine classique, une médecine qui prenait en compte le malade dans sa totalité, et ne le considérait pas comme une machine à cash, à qui l’on administre une substance contre un symptôme donné, ce qui a pour effet d’effacer un symptôme, mais pas de soigner la maladie, laquelle continue et demandera (pour le grand bonheur des fabricants) un autre médicament, et ainsi de suite.
c- Commander un rapport « scientifique » qui prouvera que les autres médecines sont nuisibles.
Puisqu’une majorité des écoles de médecine refusent d’être absorbées par la méthode chimique de Rockefeller, il va les détruire. Et détruire les médecins qui refuseront de commercialiser ses médicaments chimiques (en les prescrivant à leurs patients sans se poser de question).
Pour cela, il faut un fondement « scientifique » qui servira d’argument pour anéantir les opposants.
Elaboration du rapport Flexner.
Pour constituer ce rapport, Rockefeller a fait appel à quelqu’un de confiance, Simon Flexner, à la fois directeur de « l’Institut Rockefeller pour la recherche médicale » qu’il venait de créer et administrateurs de sa Fondation. Simon Flexner a un Frère, Abraham Flexner, qui n’est pas un médecin, mais un instituteur dont le centre d’intérêt est d’élaborer des théories de l’éducation. Exactement ce qu’il faut pour prouver aux administrations, par différentes rhétoriques alambiquées, que l’éducation des écoles de médecine est fausse ou nuisible afin d’atteindre soit leur soumission soit leur fermeture. Le travail de lobbying se fondera sur ce rapport.
Voici le déroulement de la prise de contrôle de la médecine par Rockefeller.
Je laisse maintenant la parole à l’auteur d’un article paru sur cv19.fr. Je reproduis donc ci-dessous le texte paru à cette page https://cv19.fr/2021/10/14/comment-le-rapport-flexner-a-fait-disparaitre-les-medecines-naturelles1/ .
(Patrick Huet)
Le journaliste spécialisé dans la santé S.D. Wells note dans son livre 25 faits étonnants (et troublants) sur l’histoire cachée de la médecine :
“Il y a cinquante-deux ans, un homme du nom d’Abraham Flexner a été engagé par John D. Rockefeller pour évaluer l’efficacité des thérapies enseignées par les collèges et les institutions médicales, dans le but ultime de dominer le contrôle des produits pharmaceutiques.
Grâce à des partenariats incluant Andrew Carnegie et JP Morgan, un nouveau “garde-fou” allait influencer les organes législatifs au niveau des États et de l’État fédéral pour créer des réglementations et des “formalités administratives” d’autorisation qui favorisaient strictement la médecine médicamenteuse tout en étouffant et en éliminant les remèdes naturels alternatifs et peu coûteux. Les collèges et les institutions médicales qui ne se soumettaient pas à ce super pouvoir de réglementation étaient écrasés et mis en faillite.
Les écoles de médecine aux États-Unis ont été réduites de moitié par le rapport Flexner en moins de 15 ans, passant de 160 à 80, puis à moins de 70 avant la Seconde Guerre mondiale. En 1904, il y avait 5747 médecins. Seulement 15 ans plus tard, après le rapport Flexner, en 1919, il n’y en avait plus que 2658. Ce contrôle est la cause directe de la majorité des problèmes liés aux soins de santé aujourd’hui.”
Avant la mise en œuvre du rapport de Flexner, les Américains avaient le choix de la théorie médicale à suivre pour devenir médecin. Après Flexner, vous ne pouviez légalement vous appeler médecin et détenir le diplôme de docteur en médecine que si vous aviez suivi une formation en médecine basée sur la théorie des germes et uniquement sur cette théorie. Avant Flexner, il existait des écoles de médecine éclectique dans tous les États-Unis. Ces écoles ne rejetaient pas la théorie des germes. Elles enseignaient la médecine fondée sur la théorie des germes ainsi que la physiothérapie, l’électrothérapie, l’ostéopathie, etc. Lorsque le gouvernement américain a commencé à appliquer le rapport Flexner de 1910, ces institutions médicales éclectiques ont été fermées les unes après les autres. L’Amérique étant le pays le plus influent de la planète, il n’a pas fallu longtemps pour que d’autres pays suivent le mouvement.
Flexner a élevé l’importance de la recherche médicale à un statut de quasi-infaillibilité tout en contribuant à importer et à instituer des méthodes pédagogiques allemandes dans l’enseignement de la médecine.
Cette méthode a apporté de nombreuses améliorations nécessaires à l’expérience pratique des étudiants en médecine par le biais de l’apprentissage sur le terrain, mais elle a également introduit un fort parti pris en faveur de la méthode scientifique expérimentale, à l’exclusion des soins complets ou de toute autre option de traitement plus naturel.
Les écoles devaient être reliées à une grande université. Les universités devaient être reliées à des départements cliniques dotés de laboratoires et d’un hôpital universitaire. Grâce aux fonds Rockefeller, Flexner a pu développer un petit groupe d’écoles de médecine d’élite orientées vers la clinique. Elles disposaient déjà des matières premières pour les nouveaux médicaments. Ce qui manquait, c’était une base de pouvoir académique pour légitimer leur développement et leur utilisation générale.
L’infrastructure pour l’éducation, le financement, la recherche et l’organisation de la médecine qui persiste aujourd’hui a été créée en quelques années seulement. Vous êtes-vous déjà demandé comment la simple médecine populaire, qui existait depuis des siècles, a pu être abandonnée aussi rapidement ? Mise en place sous la direction et les spécifications de deux des plus grandes forces économiques de l’histoire, Carnegie et Rockefeller, la médecine organisée est devenue une industrie, axée sur la croissance du marché. Une industrie qui s’intéresse à la maladie n’est pas prête de s’abolir elle-même en guérissant les malades, n’est-ce pas ? C’est pourquoi, pendant toutes ces années, les remèdes non pharmaceutiques efficaces et peu coûteux ont été systématiquement supprimés. Ce n’est que du business.
Les Fondations ont lancé un programme de classement des écoles de médecine. Elles ont attribué des notes élevées aux écoles qui faisaient la promotion des pilules et des produits pharmaceutiques. L’approche Flexner a donné lieu à un battage médiatique, à des ” remèdes ” et à la promotion de l’omnipotence des médecins. La médecine et les industries médicales allaient devenir très rentables. Les oligarques sont devenus de gros investisseurs dans l’industrie de la médecine dont ils ont écrit les règles.
Le “généreux” John D. Rockefeller a ensuite “fait don” de 180 millions de dollars (4,4 milliards de dollars en valeur actuelle) aux collèges et aux hôpitaux, afin qu’ils puissent se conformer au rapport. Le General Education Board a été créé, afin de superviser les pratiques éducatives dans les écoles. L’AMA [American Medical Association], en tant qu’organisation de conformité et d’influence pour les médecins en exercice, prend son essor.
En outre, le rapport Flexner traite de la médecine naturopathique. Cette médecine est tournée en dérision, diabolisée et qualifiée de “charlatanisme”. De nombreux médecins ont perdu leur emploi, des écoles et des hôpitaux ont été fermés dans tout le pays. On a dit aux écoles d’abandonner tous les cours de naturopathie, ou de perdre leur accréditation et leur soutien financier.
Dans ce contexte, la fragile théorie des germes a été relancée et remise sur le tapis pour un deuxième tour de piste.
Cette théorie s’accordait bien avec le nouveau paradigme de la médecine, axé sur le marché : si de mauvais microbes sont à l’origine de maladies, nous avons intérêt à trouver des médicaments pour les tuer.
Abraham Flexner, bien que dépourvu de diplôme de médecine ou de toute autre qualification en matière de santé, était convaincu à 100 % que la théorie des germes telle qu’interprétée par Louis Pasteur était la seule voie possible pour la médecine. Il était tellement fanatique qu’il refusait de visiter tout établissement de physiothérapie et déclarait que les praticiens de ces établissements devaient être jugés au pénal.
Il soutenait que les Afro-Américains et les Blancs pauvres constituaient une menace pour la santé des classes moyennes et supérieures. Il a donc plaidé pour la ségrégation médicale.
Et comme les facultés de médecine rurales ne pouvaient pas satisfaire aux nouvelles “normes élevées”, cela a conduit à la fermeture de la plupart des écoles de médecine rurales et de toutes les facultés de médecine afro-américaines des États-Unis, sauf deux. Flexner avait déclaré : “La pratique du médecin noir sera limitée à sa propre race”.
En conséquence, les étudiants noirs avaient très peu de chances d’entrer dans une école de médecine pendant les 50 années suivantes. Ainsi, les soins médicaux pour les Noirs et les pauvres ont reculé de deux générations et sont devenus beaucoup plus chers.
Jusque dans les années 1920, l’industrie médicale naissante gagnait en force. Elle était aidée par la baisse de l’incidence des maladies infectieuses due à l’amélioration de l’hygiène, dont la médecine s’attribuait le mérite. C’est une histoire entière en soi, et un bon point de départ serait The Sanctity of Human Blood.
La politique de la médecine se renforçait d’année en année, à mesure que de nouvelles institutions étaient créées et que des fonds étaient alloués aux projets de recherche qui présentaient le meilleur potentiel de valeur marchande future. L’épidémie mondiale de grippe de 1918, qui a tué des millions de personnes, a prouvé que la nouvelle approche “scientifique” avait beaucoup à apprendre sur la prévention des maladies. Il n’y avait tout simplement aucun remède, alors que le virus déchirait la population mondiale.
La théorie des germes, qui n’était toujours pas prouvée, a été acceptée comme une politique, en grande partie parce que toute opposition à cette théorie avait peu de chances d’être publiée. Cependant, un petit groupe de scientifiques, conscients que les travaux de Bechamp constituaient une vision beaucoup plus raisonnable de la réalité physique, ont continué à développer la recherche dans une direction autre que celle des germes comme cause de la maladie. La théorie des germes était consacrée comme le dogme sous-jacent de la nouvelle religion. J.H. Tilden, MD, parmi d’autres, n’allait pas aux services religieux, apparemment :
“…les médecins combattent l’ennemi imaginaire sans relâche. Les gens sont tellement saturés de l’idée que la maladie doit être combattue jusqu’au bout qu’ils ne se satisfont pas d’un traitement classique. Il faut faire quelque chose, même s’ils le paient de leur vie, comme des dizaines de milliers de personnes le font chaque année. Cette volonté de mourir sur l’autel de la superstition médicale est une très grande raison pour laquelle aucun progrès réel n’est réalisé dans la science médicale fondamentale.”
Toxemia Explained 1926
Science et société technologique.
Au tournant du siècle, des technologies telles que l’automobile et l’avion captivaient l’imagination des Américains et les spécialistes étaient de plus en plus respectés dans tous les domaines. Dans cette frénésie du dernier cri, la porte était grande ouverte à la façon dont les nouvelles technologies pouvaient améliorer nos vies à tous égards. Alors pourquoi ne pas confier également notre santé à la science et à la technologie et voir si elles peuvent aussi améliorer et prolonger notre vie ?
Cette quête proverbiale de la fontaine de jouvence, qui semble se manifester de différentes manières à chaque génération, est apparue sous la forme de progrès médicaux au début des années 1900. Aussi, lorsque le célèbre théoricien de l’éducation Abraham Flexner a attiré l’attention de l’aristocratie américaine, qui voyait dans les progrès de l’éducation un moyen de bâtir son empire, elle (Rockefeller, Carnegie, etc.) a approché Flexner.
“L’objectif de Rockefeller était de dominer les marchés du pétrole, des produits chimiques et des produits pharmaceutiques. Sa société [Standard Oil of New Jersey] a donc acheté une participation majoritaire dans une énorme société allemande de produits pharmaceutiques et chimiques appelée I.G. Farben [Bayer]”, a déclaré Ty Bollinger.
Hans Ruesch a également établi un lien entre cette situation et la nécessité d’une composante éducative : “Le décor était donc planté pour l’”éducation” du public américain, en vue de le transformer en une population de toxicomanes dépendants des médicaments, avec l’aide précoce des parents et des écoles, puis avec la publicité directe et, enfin et surtout, l’influence des revenus publicitaires sur les créateurs de médias.
Il est logique que si l’on fabrique des produits qui soulagent les symptômes, mais qui sont potentiellement dangereux et qui peuvent créer une dépendance, il faut créer des professionnels qui peuvent aider à atténuer certains des effets potentiellement mortels tout en vantant les avantages.
Il est évident qu’il existe de nombreux médecins hautement qualifiés qui ne souhaitent pas contribuer à alimenter la machine de propagande pharmaceutique, mais il existe un système en place qui garantit pratiquement que nous mordrons à l’hameçon.
Comment avons-nous laissé cela se produire ?
Gardez à l’esprit qu’il n’existait aucune agence gouvernementale véritable pour surveiller la situation au sein de la communauté médicale. Ainsi, ce que Flexner a fait à la demande des oligarques, il l’a fait en faveur des profits plutôt que des soins à long terme des patients. Il a effectivement créé une culture qui a permis la monétisation de la médecine comme jamais auparavant. Ce n’était peut-être pas son intention, mais le résultat parle de lui-même.
Les relations interpersonnelles avec le patient et le fait d’apprendre à le connaître en tant qu’individu étaient primordiales. Mais Flexner s’est attaqué à ces traditions et à d’autres “distractions”, comme les sports inter-universitaires, le club des étudiants et d’autres activités étudiantes. Ses théories pédagogiques ont évolué vers une normalisation de l’enseignement et des soins médicaux qui favorisait une version “purement scientifique”, des protocoles et de la mémorisation au détriment d’une approche centrée sur le patient.
Flexner a jeté le bébé avec la poudre de perlimpinpin. Et si le rapport Flexner a eu des effets positifs, il a surtout permis de découvrir un nouveau moyen, encore inexploité, de réaliser des profits grâce à la science médicale, sans avoir à subir la concurrence de professionnels de la santé extérieurs au cercle. En bref, le rapport Flexner a permis un monopole sur les soins de santé.
Les professionnels de santé qui s’orientaient fortement vers la guérison naturelle représentaient la plus grande menace pour cette normalisation, car ils continuaient à démontrer que la nature avait fourni ce qui était nécessaire pour traiter ou prévenir à peu près toutes les maladies.
Après tout, vous ne pouvez pas breveter une plante, une huile essentielle ou un aliment, mais vous pouvez breveter une molécule créée en laboratoire qui ressemble fortement à celle des plantes. Si c’est le profit qui vous intéresse et que tout cela vous semble plutôt inoffensif, pourquoi ne pas gagner un peu d’argent tout en aidant les gens à se rétablir ?
Mais il y a un problème avec ça. Les médicaments, dans l’ensemble (il y a certainement des exceptions), ne permettent pas vraiment de guérir les gens. Le succès de l’industrie pharmaceutique ne repose pas sur l’efficacité du médicament. Il est basé sur le montant du profit qu’il peut générer. C’est ce que signifie “blockbuster” dans ” médicament blockbuster “.
Les médicaments font un travail magistral pour nous faire sentir bien, et souvent assez rapidement [médecine de l’esclave/médecin de l’homme libre, cf. Platon]. Mais seulement temporairement, car les médicaments sont créés pour traiter les symptômes et ne traitent que rarement la cause réelle. De plus, les médicaments créent leurs propres symptômes, nécessitant parfois la prise d’autres médicaments pour compenser leurs effets néfastes. Nous vivons dans une culture de la solution rapide, où nous avons besoin d’une gratification immédiate. Nous avons certainement plus de restaurants avec service de livraison que de jardins potagers.
Et soyons honnêtes. Si l’on nous donne le choix entre des changements de vie qui résoudraient les causes profondes et la prise de médicaments qui peuvent nous faire croire que notre santé est sous contrôle, nos esprits avides de commodités choisiront presque toujours les médicaments.
Mais toute commodité a un coût et entraîne une perte à long terme.
Question : À quand remonte la dernière fois où un médecin vous a encouragé à renoncer à un médicament en faveur d’un ajustement significatif de votre style de vie ?
La vérité est que les médecins sont aussi des êtres humains et qu’ils travaillent sous les mêmes pressions et le même statu quo que ceux qui ont donné naissance au rapport Flexner, d’où la nécessité de cet examen. Le problème de notre pensée est systémique et presque impossible à cerner, mais si nous pouvions commencer à remettre en question nos hypothèses, nous pourrions arriver à quelque chose.
(Le texte de cette deuxième partie de mon article provient du site : https://cv19.fr/2021/10/14/comment-le-rapport-flexner-a-fait-disparaitre-les-medecines-naturelles1/ )