Fin du roman La Perle de Lune.
Voici l’épilogue de cette histoire, le dernier chapitre d’une fabuleuse aventure. Et nul ne sait comment elle finira.
En effet, la Lune va bientôt se lever, cette lune qui permet d’accéder à la Perle du même nom qui ne peut apparaître que les jours où l’astre se dévoile entièrement dans ses reflets d’argent. Mais si les sommets baignent de sérénité, au pied de la montagne se déroule un combat effarant pour savoir qui va remporter cette Perle de pouvoir. Entre les zébrures des lasers et les feux de la magie, l’avenir du pays de Petite Fleur des Champs se joue en ces heures terribles.
Ceci est donc le dernier chapitre du roman « Petite Fleur des Champs et la Perle de Lune ». Un roman fantasy qui se déroule au temps des premiers Indiens d’Amérique et que son auteur, Patrick Huet, partage avec ses lecteurs sur ce site.
Note.
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Vous y trouverez aussi une présentation détaillée du roman.
Ce texte est soumis au copyright de Patrick Huet.
Plan de cette page.
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1- Note d’explication sur le copyright.
2- A lire gratuitement, pas à reproduire.
3- Début de la lecture.
4- Où acheter ce livre ? Pour ceux qui le souhaitent.
Ceux intéressés par le livre papier peuvent se procurer ce roman par le lien suivant « roman fantasy » .
5- Autres livres à lire.
1- Note d’explication sur le copyright.
Ce roman a été publié sur ce site par Patrick Huet.
2- A lire gratuitement, pas à reproduire.
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3- Début de la lecture.
La Perle de Lune
Pas un hibou ne survolait la forêt et la prairie attenante en cette après-midi. Le fait n’était guère surprenant, ce rapace nocturne dormait le jour et sortait la nuit.
Cependant, Foie Glauque en avait subjugué un certain nombre et les obligeait à surveiller la forêt à tour de rôle, de jour comme de nuit. Logiquement, l’un d’eux aurait dû s’attacher au Fourbe et à Coeur De Fiel, ainsi qu’ils le faisaient depuis trois jours.
Dans son impatience à s’emparer de la Perle De Lune, la sorcière avait oublié les deux hommes. Dans son esprit, ils n’existaient même plus. Chaque pas de son loup la rapprochait du Pic Du Levant et donc de la perle de puissance. Elle voyait déjà le pays entier soumis à ses désirs. Sa vanité la montrait si fantastiquement au-dessus des autres qu’elle se sentait invulnérable.
Elle ordonna la halte finale au pied du Pic Du Levant sans savoir qu’une troupe armée s’était lancée à sa poursuite.
— Nous avons encore beaucoup d’attente avant le moment propice à la constitution de la Perle De Lune. Tâchez de dormir, surtout toi, ma sauvageonne, tu auras besoin de toutes tes forces.
Elle les laissa attachées sur le dos de leur loup respectif. C’était bien la meilleure façon de les garder prisonnières. Aucune fuite n’était possible.
Le temps s’égrena dans une lenteur infinie. La nuit était désormais totale. Foie Glauque fit d’abord descendre Ailes d’Azur puis, à une distance respectable de la fille bleue, la brune indienne que sa folie avait élue pour lui rapporter la perle.
— Ne t’avise pas de t’approcher de ton amie. Mes loups te surveillent. Et, cela ne te servirait à rien. Les noeuds qui ceinturent la tunique sont de mon invention. Seule une formule magique, connue de moi uniquement, permet de les défaire. Quiconque s’y risquerait verrait ses doigts se carboniser.
Que répondre à cela ? Rien qui n’aurait de substance. La lame de métal de la sorcière trancha ses liens. Des aiguilles de feu piquèrent ses bras et ses jambes comme le sang circulait à nouveau librement. Malgré la douleur, elle ne s’accorda aucune plainte. Ses lèvres restèrent scellées.
Deux loups la maintenaient en respect. Le troisième gardait Ailes d’Azur.
Foie Glauque lui proposa à manger.
— Il vaudrait mieux que tu prennes des forces avant l’ascension du pic. Je ne tiens pas à ce que tu t’effondres en chemin. Je veux cette perle pour ce matin !
D’un geste digne, elle repoussa la proposition. Elle aurait préféré mourir plutôt que d’accepter quoi que ce fut de cette mauvaise femme. En guise d’aliment, elle s’abreuva à l’eau d’une source qui traversait le camp.
— Il est minuit ! Il est temps pour toi d’y aller. Le pic n’est pas très élevé. Il forme une terrasse plane à son sommet, tu pourras t’y asseoir en sécurité. Tu mettras toute ta volonté à rassembler les perles de rosée du pic. Pour éviter un retard ou une erreur de ta part, je te signalerai le moment où il te faudra agir.
Elle lui saisit le bras et le serra sauvagement.
— J’ai étudié durant des années la façon de me servir de la Perle De Lune. J’ai parcouru des contrées encore inconnues pour recueillir ces renseignements. Je suis la seule humaine qui dispose aujourd’hui de tout le savoir relatif à celle-ci. Les autres n’en possèdent que des bribes. Personne, exceptée moi, ne sait comment l’utiliser dans toutes ses facettes. Cette perle me revient donc de droit. Si près du but, je n’admettrai aucun échec, aucun ! À l’instant où tu verras la lueur verte, tu n’auras que peu de temps à ta disposition pour assembler les perles de rosée, trente battements de paupières. Pas une de plus. Aussi, ne sois pas oisive et dépêche-toi ! Souviens-toi que ton amie est toujours enfermée dans sa tunique magique et que cette dernière se resserre chaque instant davantage. Si tu ne m’apportes pas la Perle De Lune, elle mourra écrasée. Ne l’oublie surtout pas !
Comment pourrait-elle l’oublier ? Depuis leur arrêt, elle n’avait cessé d’observer Ailes d’Azur du coin de l’oeil. La fille bleue ne disait rien, toutefois son visage reflétait la souffrance qu’elle endurait. La tunique se rétrécissait, mettant à mal ses muscles et ses ailes fragiles. Plusieurs fois, leur regard s’était croisé. Petite Fleur Des Champs y lisait toujours le même effroi, celui de voir la perle entre les mains malfaisantes de Foie Glauque.
Alors, la petite Inikawas détournait la tête. Elle ne pouvait pas laisser mourir son amie. Non, elle ne le pouvait pas !
Sous les sermons de la sorcière, elle entama l’escalade du pic. Vers la mi-hauteur, les pentes étaient devenues particulièrement abruptes et difficiles à grimper. En revanche, le sommet se terminait en une terrasse. Elle avait assez de place pour s’y asseoir sans risquer une chute mortelle.
Des milliers de points scintillants s’allumèrent au firmament. Une brise légère venait de chasser les nuages, dévoilant le ciel dans toute son étendue et découvrant la lune opale.
Les tristes pensées qui pesaient sur la jeune Indienne s’évanouirent. Des grillons chantaient plus bas, mêlant leur voix au concert de la nuit. Un renard glapit quelque part, au loin. Des sons familiers qui apaisèrent son âme. Une paix inconnue d’elle l’envahit. Elle vivait en harmonie avec l’univers.
Elle sentait la lune et les étoiles comme une partie de son être, de même que le pic et les gouttes de rosée qui se condensaient sur lui à l’approche du jour.
Une lueur verte fusa dans les ténèbres. Le signal !
Comment s’y prendre pour rassembler les gouttelettes de rosée ? Elle ne se posa même pas la question tant la réponse était naturelle. Se demande-t-on comment faire pour lever sa main ? Non, on le veut tout simplement et la main se lève, car la main n’est qu’une partie de soi.
Sans aucun effort, sans y mettre la moindre force, elle voulut que la rosée du pic se rassemble. Répondant à son appel, des milliers de gouttelettes, souvent plus minces que le plus fin des cheveux, gravirent les versants du pic. Ils montèrent vers cette enfant au visage et au coeur si purs qu’ils égalaient leur propre éclat.
Le temps ralentit, s’évanouit. Il n’exista plus. Et bien que le fusionnement des gouttes de rosée ne dura que l’espace d’un battement de paupières, il sembla s’étirer sur des siècles.
Une immense perle, aussi grande qu’elle-même se forma et se tint en suspension devant ses yeux éblouis. Son regard traversa la perle et le ciel nocturne, et plongea dans le disque argenté de la lune. Une étrange métamorphose s’opéra aussitôt dans la perle. De transparente, elle s’opacifia et prit exactement l’éclat de l’astre lunaire. La perle de rosée était devenue Perle De Lune. Elle étincelait.
En cet instant magique, la Lune, la perle et le visage de Petite Fleur Des Champs reflétèrent le même éclat lumineux, la même pureté argentine.
Alors, la petite Inikawas sourit et commença à redescendre vers la prairie. Ailes d’Azur l’attendait.
Le retour s’effectuait comme dans un rêve. La perle éclairait son chemin et l’accompagnait dans ses mouvements. Au fil de la descente, elle se rendit compte que la perle lui obéissait. Elle n’avait pas besoin de la porter, elle pouvait la promener à distance. Elle était aussi aisée à manier que sa main, et peut-être davantage.
Un cri strident la frappa telle une massue lorsqu’elle arriva à la base du pic. Foie Glauque bondissait vers elle, les yeux hallucinés
— La Perle De Lune ! La Perle… À moi !
Un éclair rouge zébra la nuit. Il frôla la sorcière, brûlant un morceau de son ample vêture. L’herbe se carbonisa à ses pieds. Étouffant les flammes de sa robe, elle se retourna, l’insulte à la bouche.
— Par les crocs de la vipère ! Qui …
Un homme rude, les épaules larges et les traits cruels, s’avança à vingt pas de là. Un autre plus petit, aux jambes torses et à la face écailleuse, se cala à ses côtés. Derrière eux se regroupaient des hommes-chacals d’un noir de fumée et deux gorilles monstrueux.
— Je suis Coeur De Fiel, vieille folle, et voici mon associé, Le Fourbe. La Perle De Lune m’appartient. Ne t’en approche pas ou je te grille avec mon lance-éclairs !
La sorcière n’attendit pas la fin de la phrase pour lancer haut dans le ciel un cri hystérique. Aussitôt, les loups se ruèrent sur les nouveaux arrivants tandis que les trente hiboux s’abattaient sur la troupe. Le monde semblait atteint de folie. Ce n’était que hurlements, déchirements et aboiements, le tout zébré d’éclairs de feu.
La porteuse de la perle en resta figée de stupeur. L’univers qu’elle venait de quitter était si harmonieux que ce chaos de coups, de cris et de vociférations la pétrifiait.
Échappant à ce capharnaüm, Foie Glauque se précipita, griffes en avant. Elle était à vingt pas de Petite Fleur Des Champs, néanmoins, cette dernière recevait de plein fouet sa démence au visage.
— La Perle est à moi, la puissance ! Ne la touche surtout pas petite sotte !
Haletante, elle courait, l’écume à la bouche.
— À moi, la perle ! Je dois la toucher pour qu’elle m’obéisse à jamais. La maîtresse du monde ! Je suis la maîtresse absolue du monde !
Ses ongles aigus se jetèrent là où se trouvait la Perle De Lune. Dès qu’ils l’effleureraient, tous ses pouvoirs deviendraient enfin les siens.
Un hurlement de rage rejeta la sorcière en arrière. La perle avait disparu. Elle volta sur elle-même, tempêta et finit par l’apercevoir beaucoup plus loin, juste à l’endroit où Ailes d’Azur était allongée et l’engloba en totalité… la tunique et les liens se désagrégèrent.
Foie Glauque courut vers la perle.
— Elle est à moi ! La perle est à moi !
Elle s’arrêta subitement en la voyant s’envoler de nouveau. Ailes d’Azur se trouvait à l’intérieur. Ses forces étaient revenues. La perle de puissance l’avait lavée de son épuisement. La sorcière comprit aussitôt et, délaissant sa proie, se rua sur Petite Fleur Des Champs.
— Tu n’as pas le droit, non ! Moi seule dois dominer le monde, moi seule !
Un éclair de feu vert, brûlant, jaillit de sa main. La perle s’interposa et en brisa la trajectoire avant de prendre la petite Inikawas en son sein. Des traits de feu vert en martelèrent la paroi d’opale translucide sans aucun effet. La porteuse de la perle la voulait invulnérable, aussi l’était-elle devenue.
Répondant au désir de sa maîtresse, la perle s’envola vers le firmament. Bientôt, les deux amies ne virent plus du combat qu’une série de traits verts et rouges. Même les sons ne leur parvenaient plus. Elles se félicitèrent mutuellement.
— Que faisons-nous maintenant ? demanda Petite Fleur Des Champs.
— Le temps presse, il faut nous éloigner rapidement avant le lever du jour. C’est très important.
Un sourire sur les lèvres, la fille des plaines donna une impulsion fantastique à la Perle. Elle survolait la forêt à une vitesse invraisemblable. L’harmonie qui la liait à la Perle De Lune était si merveilleuse qu’il lui semblait que la paroi translucide n’existait pas. Elle volait dans les airs, entendait le vent gronder autour d’elle.
— Nous nous dirigeons vers mon village, dit-elle en réponse à la question d’Ailes d’Azur.
— Faisons vite, je t’en conjure !
La course était fantastiquement grisante. Au bout d’un certain temps, elle sentit la perle vibrer et répondre moins facilement à ses désirs.
— Résiste encore ! souffla Ailes d’Azur, qu’au moins nous quittions le territoire de la sorcière. Je vais t’aider.
Elle posa les mains sur la paroi de la perle et unit sa volonté à celle de son amie. Elles dépassèrent enfin la forêt. Ensuite, la prairie défila à une vitesse vertigineuse. Des rivières, des lacs se perdirent de vue, loin derrière elles. Après une course inimaginable, une éminence apparut et, derrière elle, un ensemble de tipis sur lequel veillait la sculpture élégante d’un condor.
— Mon village ! C’est mon village, s’écria-t-elle. Nous y sommes presque.
— Nous ne pourrons jamais l’atteindre ! Il faut nous poser immédiatement.
Petite Fleur Des Champs acquiesça. La Perle De Lune avait du mal à répondre à ses ordres. Si elle abaissait sa concentration, elle tomberait et ses occupantes également.
Juste au moment où elles touchaient le sol de la colline, les rayons de l’aube émergèrent du levant. Ils se réfléchirent sur la perle en de multiples étincelles qui la sillonnèrent de haut en bas et de long en large. La Perle De Lune explosa, parsemant l’herbe tendre d’une multitude de gouttelettes argentées.
— La Perle De Lune ne subsiste que l’espace d’un temps restreint, murmura Ailes d’Azur, l’intervalle entre le point le plus dense de la nuit et le lever du jour. Dès le premier rayon de soleil, elle redevient ce qu’elle était : rosée ! Ton pouvoir sur la perle était limité par le temps, vois-tu ? C’est pourquoi je t’ai pressée autant pour t’éloigner du territoire contrôlé par la sorcière.
— Tu as bien fait ! Je suppose qu’elle ignorait la durée d’existence de la perle.
— Je n’en suis pas sûre ! Quoi qu’il en soit, cette courte durée est largement suffisante pour commettre énormément de mal. La Perle De Lune offre vraiment des pouvoirs immenses. Pendant un quart de la nuit seulement, c’est vrai, mais cela tous les jours de pleine lune, ce qui représente quand même beaucoup. Certains des miens parmi les plus instruits rapportent aussi qu’il existe une formule permettant de garder la perle intacte même après le lever du soleil. Et dans ce cas, c’est une puissance illimitée qui revient à son possesseur. La sorcière est suffisamment versée dans les arcanes de la magie pour la connaître. Il est heureux que tu ne te sois pas pliée aux volontés de cette mauvaise femme et que tu ne lui aies pas remis la Perle. Elle aurait pu s’en servir sans fin et engendrer une ère de désastre.
— Ce n’était pas mon intention. Lorsque je suis descendue du pic, j’étais en accord si parfait avec la perle que j’ai su comment l’utiliser. Elle était comme une partie de moi-même. J’ai aussitôt pensé à te libérer. Toutefois, en arrivant, je me suis laissée surprendre par la fureur du combat. Ce qui explique mon retard.
Elles discutèrent encore un peu. Vint le moment de se quitter. Petite Fleur Des Champs voulait retenir sa nouvelle amie, l’inviter à se restaurer, à découvrir le village, mais son peuple l’attendait. Elle avait été enlevée depuis de nombreux jours et les siens devaient la croire morte. Il lui tardait de dissiper leur chagrin.
Les adieux furent chaleureux. La jeune indienne promit de lui rendre visite un jour, là-bas dans le nord, dans la région des grands lacs. Le coeur ému, elle la regarda déployer ses ailes d’un velours azuré et prendre son envol dans un ample mouvement gracieux. Puis la couleur bleue d’Ailes d’Azur se confondit avec celle du ciel. Alors, elle fit demi-tour et retourna chez les siens.
Un disque, d’un jaune d’or magnifique, brillait au-dessus de la colline, répandant sa chaleur sur la contrée. Petite Fleur Des Champs sourit à ce spectacle, elle sourit au monde et à la vie. Son visage rivalisait en éclat celui de la lumière tant il irradiait de bonheur au souvenir merveilleux de cette nuit fantastique. Les gouttelettes de rosée lui déroulaient un tapis scintillant jusqu’à l’entrée de son village. Chacune de ces gouttes étincelait sous le feu du soleil, exactement pareilles au flamboiement précédent de la Perle De Lune.
Fin
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