Roman Ganaël et Agathe – chapitre 3

A lire gratuitement le troisième chapitre de ce roman.

Entre froideur et brusquerie.

Ganaël et Agathe Un roman de Patrick HuetTel est le titre de ce chapitre. Et tel est le ton des habitants de cette station de ski.

Car si la grande majorité de la population présente un visage glacial à l’encontre de Ganaël, il en est quelques-uns qui se montrent d’un tempérament plus hargneux depuis qu’il a croisé cette jeune fille que tous prétendent ne pas exister.

D’autres, comme le maire de la commune, l’invitent à davantage profiter de ses vacances plutôt que de remuer de vieilles histoires et créer ainsi du désordre chez les honnêtes gens. A mots couverts, il lui fait comprendre que certains pourraient en prendre ombrage.

D’ailleurs, affirme-t-il, il n’y a pas de jeunes filles par ici. Sans doute s’agissait-il d’une vacancière d’un village voisin.

Mais alors, pourquoi un homme armé d’un fusil se dresse-t-il désormais à l’entrée du petit bois où il la vit s’enfuir ?

Et pourquoi toutes ces menaces à demi-mots ?

Note.

Ceci est le deuxième chapitre du roman « Ganaël et Agathe » dont le héros, Ganaël, est un descendant des elfes vivant à notre époque moderne.

Ce chapitre s’intitule « Coup de froid sur la ville » .

Note 2.

Si vous n’avez pas encore lu les chapitres précédents, voici le lien vers le début de ce roman, cliquez sur « Ganaël le dernier des elfes » .

Vous y trouverez aussi une présentation du roman.

Ce texte est soumis au copyright de Patrick Huet.

Plan de cette page.

1- Copyright. A lire gratuitement, mais pas à reproduire.

2- Début de la lecture.

3- Où acheter ce livre ? Pour ceux qui le souhaitent.

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4- Autres livres à lire.

1- Copyright – A lire gratuitement, pas à reproduire.

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2- Chapitre 3 – Début de la lecture.

ENTRE FROIDEUR ET BRUSQUERIE.

L’oreille de Ganaël bondit automatiquement et il revint au registre ordinaire. Un chapelet de rire s’égrena sur les mains qui lui cachaient les yeux et sur son visage.

— Eloïse ! cira-t-il la voix tremblante.

Il hésita une fraction de seconde entre la colère et l’indignation. Cette satanée fille venait de briser inconsciemment le moment le plus important pour lui, l’instant où il allait savoir enfin ce qu’il cherchait depuis si longtemps. C’était trop bête !

Les mains de la vacancière relâchèrent son étreinte.

— Ça alors ! Comment as-tu deviné que c’était moi ?

Le visage de Ganaël exprimait clairement sa déconvenue, que soulignait une pointe d’hostilité manifeste. Ses lèvres pincées s’apprêtaient à une admonestation frappante.

— Oh, lala, la tête que tu fais ! C’est de t’avoir réveillé qui te rend si maussade ?

— Je ne dormais pas !

— Pourtant, cela y ressemblait beaucoup. Yeux fermés, tête baissée… tu avais le profil parfait de la victime idéale d’une petite farce, bien innocente par ailleurs. Tu dormais avec une telle candeur que tu ne nous as même pas entendues arriver.

— Nous ? demanda-t-il en haussant un sourcil.

Toute acrimonie s’était désormais envolée. Son moment d’humeur avait disparu aussi vite qu’il avait surgi. Il n’était pas rancunier. C’était par le plus grand hasard qu’Eloïse lui avait fait manquer une information de la plus haute importance. Inutile donc de lui en tenir rigueur. Sans lui laisser le temps de reprendre ses esprits, Eloïse continua.

— Je vais te présenter mes copines. Voici Annie, et la grande rousse à côté, Noémie.

— Salut ! J’espère que tu ne nous en veux pas pour cette plaisanterie. Eloïse est si puérile qu’en te voyant, elle n’a pu s’empêcher de te surprendre par-derrière.

— Noémie, mauvaise langue ! protesta l’accusée. Vous étiez toutes d’accord !

Cinq minutes plus tard, les jeunes gens avaient sympathisé. Ils riaient comme de vieux amis, heureux de vivre en cette belle après-midi d’hiver. Plus que jamais, le manteau neigeux étendait sa blancheur éclatante à perte de vue. Le soleil, qu’aucun nuage n’éclipsait, projetait la réverbération de ses rayons en d’incessants éclairs éblouissants.

— Allons skier ! proposa Eloïse.

Et tous acceptèrent.

Bien qu’encore un peu maladroit, Ganaël se laissa emporter par leur vivacité. Une petite douleur faisait tressaillir parfois les nerfs de sa cheville et de son mollet, sans grand mal. Il allait à son rythme, sans forcer. Et si souvent ses nouvelles amies le dépassaient, tournaient autour de lui avant de repartir, il ne s’en formalisa pas. Au contraire, observant leurs techniques de skieuses averties, il les imita.

En quelques heures, il fit ainsi plus de progrès qu’il en aurait accompli durant une semaine sans leurs conseils. Désormais, il glissait plus rapidement.

Le retour fut des plus joyeux. Des rires nombreux égayèrent la rue principale de Saint-Florin traversée par de rares habitants. Dans l’ensemble, les villageois restaient chez eux en hiver. Seuls deux vieillards, les mains sur leur canne, occupaient l’unique banc du village. Ils discutaient l’air lointain sans porter vraiment attention à autre chose qu’à leurs souvenirs.

À l’auberge, le patron l’accueillit courtoisement, mais sans plus. Sa cordialité avait disparu depuis la veille. Il lui tendit une lettre sans commentaires superflus. Ganaël ne répliqua que par un bref merci.

Il décacheta. Un feuillet apparut, gravé des armes de la ville, il ne comportait qu’un message laconique. Le maire de la commune désirait s’entretenir au plus tôt avec lui, Fabrice Martin. Le soir même, si cela était possible

Intrigué au plus point, Ganaël releva la tête pour apercevoir le regard de l’aubergiste se détourner rapidement. Les habitués, venus là boire une tasse de thé ou de café et discuter entre amis, le regardaient aussi de biais. Ganaël les soupçonna de connaître l’auteur de la lettre avant même qu’il ne l’ait ouverte. Visiblement, ils attendaient une réaction de sa part, un mouvement d’humeur ou de surprise. Ils en furent pour leur frais. Pas un muscle de son visage ne cilla, pas une exclamation ne s’échappa de ses lèvres.

Ses skis remisés dans le local attenant à la salle commune, il reprit de nouveau le chemin de la mairie. De la lumière brillait aux fenêtres.

Dès son premier coup de sonnette, des raclements montèrent de l’intérieur, des craquements suivis de pas lourds et brusques. Un homme d’âge mûr, les épaules solidement charpentées, lui ouvrit la porte.

— Monsieur Rollin ?

— Oui ! Vous êtes M. Fabrice Martin, je présume ?

— En effet. J’ai reçu votre carte. Vous souhaitiez me voir, je crois ?

— Exactement ! Si vous voulez patienter quelques minutes, je suis en rendez-vous. En attendant, je vous conduis à la salle d’attente !

En longeant le couloir, Ganaël jeta un regard curieux dans le bureau surmonté de la pancarte, « M. Rollin – Maire ». La porte entrebâillée découvrait une pièce d’agencement moderne, une épaisse moquette en recouvrait le plancher. Face à un large secrétaire verni, deux hommes discutaient à voix basse. La moustache et le profil du premier lui étaient familiers, de même que ses cheveux poivre et sel et sa mine patibulaire. Marcel !

Le coup d’oeil noir qu’il lança à Ganaël durant un dixième de seconde lui ôta ses derniers doutes quant à la sympathie que le villageois lui portait. Le deuxième homme lui était inconnu. Élégamment vêtu d’un complet sombre et d’une cravate appareillée, il n’avait rien de commun avec les Saint-Floriniens rencontrés jusqu’à présent. Il donnait l’impression d’un cadre de banque, très strict, venu s’encanailler à la campagne.

Il n’avait pas dépassé le bureau du maire que Marcel murmurait à son voisin « C’est lui ! » Rollin l’invita à s’asseoir dans un des fauteuils de la salle d’attente au bout du couloir, aussi ne put-il en surprendre davantage.

La porte se referma sur lui. Ganaël ne s’en soucia aucunement. Un léger sourire fleurissait sur ses lèvres tandis que son ouïe s’abaissait graduellement.

Le souffle de l’air chaud qui montait des radiateurs gronda aussitôt à ses oreilles en vagues tumultueuses. Les craquements des cloisons qui se dilataient et se contractaient sous l’assaut mutuel de la chaleur et de la froidure explosaient par intermittence. Tous ces bruits infimes qu’un être humain n’aurait pu capter, lui, enfant des elfes vivant dans les cités modernes, les entendait parfaitement.

Il concentra son attention sur le bureau du maire. Des torrents rugissaient dans des veines, trois coeurs tonnèrent en explosions gigantesques. Des cataractes de chuintements, de froissements et de crissements roulèrent jusqu’à lui, les sons caractéristiques des contractions de muscles abdominaux. À ce niveau, les voix humaines lui étaient totalement inaudibles tant elles se situaient dans une gamme immensément lointaine par rapport à eux. Il releva donc le seuil de son audition et perçut la conversation du trio aussi précisément que s’il se trouvait dans la pièce.

Une voix qui ne correspondait ni à celle du maire ni à celle du villageois irascible assenait : « Ce jeune homme commence à devenir trop curieux à mon goût. À fureter partout et à poser des tas de questions, il va finir par ressortir cette vieille histoire concernant Vic-au-Val. Je n’ai pas à vous apprendre que ce serait une mauvaise publicité pour Saint-Florin. La société Parc et Neige n’a pas investi cinq millions d’euros dans votre commune pour voir les touristes s’envoler à cause d’un drame qui s’est déroulé là-bas dans un hameau perdu. »

— Je suis entièrement d’accord avec vous, Monsieur Buer. Ce qui est arrivé à Vic-au-Val est dramatique. Cela ne concerne pas Saint-Florin, mais la mauvaise presse est toujours susceptible d’amplifier les angoisses. Les vacanciers pourraient en prendre ombrage et préférer se garder de notre station. Ce serait une catastrophe pour les finances municipales autant que pour votre société d’exploitation.

— Je crois que nos points de vue se rejoignent, monsieur le maire. Puis-je compter sur votre appui pour faire comprendre à ce blanc-bec qu’il a davantage intérêt à se consacrer à ses skis plutôt qu’à fouiner dans le passé des villageois ?

— Mon soutien vous est acquis, monsieur Buer. Je me charge de lui.

Une voix rauque, silencieuse jusqu’à cet instant, répliqua.

— Et s’il nous cause des problèmes, je m’en occuperais personnellement. Une décharge de plomb mettra un terme à ses manigances.

— Allons, Marcel… pas de brusqueries, voyons !

— Votre maire a raison, monsieur Ramitz, soyons diplomates ! Espérons qu’il sera suffisamment intelligent pour se rendre à la raison et pour que nous n’ayons pas à recourir à des moyens de persuasion plus énergiques.

Sur ces paroles terribles, monsieur Buer, le cadre élégant, et Marcel Ramitz prirent congé. Quant à Ganaël, stupéfait de la tournure de la conversation et certain d’avoir effleuré un formidable mystère, il se composa un visage impassible. Intérieurement cependant, il bouillonnait. Les derniers mots de Buer contenaient une menace réelle de représailles physiques. Quoi que ces gaillards voulaient taire, il le découvrirait. Il ne quitterait pas Saint-Florin avant de savoir la vérité sur Agathe, ce prétendu fantôme, connue de tous les villageois et que tous feignaient d’ignorer.

Monsieur Rollin apparut subitement. Il introduisit Ganaël dans son bureau. Il se montra cordial, lui serra chaleureusement la main et s’enquit du déroulement de son séjour avec la sollicitude bienveillante d’un édile soucieux du bien-être des touristes stationnant dans sa commune. Au fil de la conversation, son élocution gagna en fermeté. Il lui fit adroitement comprendre que les Saint-Floriniens, gens très réservés, ne se liaient pas facilement, qu’ils avaient tendance à s’irriter quand on leur posait trop de questions. Plusieurs villageois s’étaient plaints d’avoir été importunés de cette façon. D’autres s’exacerbaient pour un rien, leur sang vif les menant parfois à des brutalités qu’il déplorait. En tant qu’homme, il désapprouvait ces manifestations émotives, néanmoins, il était le représentant de sa commune et devait veiller à la sérénité de chacun.

— Profitez donc pleinement de vos vacances, conclut-il. Saint-Florin est une bourgade des plus agréables pour qui s’est intégré à la population locale sans chercher à se les mettre à dos. Acceptez donc le caractère de ses habitants tel qu’il est, et en retour, ils vous accepteront comme vous êtes. Vous êtes ici pour quatre jours encore. C’est une période trop courte pour la gaspiller vainement. Skiez, amusez-vous ! Et je vous souhaite un heureux séjour.

« Voilà une charmante façon d’exprimer un Mêlez-vous-de-ce-qui vous-regarde » songea Ganaël tandis qu’il retournait à l’auberge. Sur le trottoir de la rue centrale, la neige tassée formait des plaques glissantes qui le déséquilibraient de temps à autre.

« Ce doit être un fin politique, sa langue est plus acérée que celle d’un renard. Dommage qu’il m’ait eu pour interlocuteur, vraiment dommage ! Parce que je ne suis pas près de lâcher le morceau. Un elfe ne renonce pas ! Et vu l’insistance dont on fait preuve à mon encontre, je prévois, d’ici peu, pas mal de bousculades. »

Au Chat qui Dort, la chaleur de la salle commune lui sembla étouffante. Par rapport au moins 18° qui régnaient au-dehors, elle l’était effectivement, bien qu’elle ne dépassait guère les 17°.

Les mêmes habitués occupaient deux tables en jouant les uns aux dominos, les autres aux cartes.

La petite vieille de la boulangerie, Madame Landy, le dos au mur du fond, sirotait une boisson en silence, la tête baissée, tandis que les yeux fureteurs ne perdaient pas un seul mouvement autour d’elle. Les prunelles étriquées suivaient le vacancier à la parka bleue au travers de la pièce jusqu’à son installation à un emplacement libre.

Il commanda un chocolat chaud. Sans doute, la vieille dame se demandait-elle ce qui le faisait ainsi sourire alors que personne ne lui faisait face. Elle fronça les sourcils et ses yeux torves s’interrogèrent sur la raison de cette lueur espiègle qui traversait ses pupilles.

— Voilà votre chocolat, monsieur Martin. Cela fera trois euros.

Décidément, le patron l’avait délibérément pris en grippe. Ganaël régla le montant puis, avant que son hôte ne s’éloigne, il s’enquit à voix haute.

— Monsieur Chambert, connaissez-vous un endroit dénommé de Vic-au-Val ?

L’aubergiste se figea, une jambe à demi levée. Autour des tables, les conversations se turent. Les têtes se courbèrent sur leurs cartes ou leurs dominos. Dans son coin, la petite vieille se signa et son regard ne quitta plus Ganaël.

Fort satisfait de l’effet de sa question, il voulut cependant en obtenir une réponse. Il insista.

— Monsieur Chambert ?

L’homme sursauta. Le blême de ses joues vira au cramoisi tandis que ses yeux s’affolaient. Sa voix rendit un son rauque, nerveux.

— Vic-au-Val ? Non, non. Cela ne me dit rien. Je ne sais pas, je n’ai jamais entendu ce nom.

« Pas très doué pour le mensonge » commenta Ganaël en son for intérieur.

Il remercia néanmoins l’aubergiste qui n’y prêta aucune attention tant il était pressé de le quitter. Il se précipita plutôt qu’il ne marcha derrière la frontière protectrice de son comptoir de zinc.

Dix minutes plus tard, le sourire mutin d’Eloïse paraissait dans l’embrasure de la porte intérieure. Ses boucles humides indiquaient une douche récente. Sans façon, elle s’assit en face de Ganaël après un coup d’oeil rapide dans la salle.

— Pfff, chuchota-t-elle, pas très causants les montagnards, ce soir.

Les mines renfrognées contemplaient leurs jeux dans un silence impressionnant. Les cartes et les dominos se posaient sur les tables sans aucun des commentaires habituels qui donnaient du pétillant à la partie. Au-dehors, le vent s’était levé. Les volets claquaient sous sa poigne, le bois craquait. On entendait le souffle gémir sous l’huis ou par les trous des serrures.

— Une soirée lugubre, reprit Eloïse toujours à mi-voix. Qu’ont-ils donc ce soir pour arborer un air aussi maussade ? Le ciel leur est-il tombé sur la tête ?

— Presque.

— Toi, tu as encore fait des tiennes ! accusa-t-elle en hochant un index sentencieux dans sa direction.

Les yeux rieurs démentaient l’expression sévère dont elle avait empreint son visage.

— Écoute donc tu vas être étonnée !

Il lui rapporta les propos du maire, la suave persuasion de sa langue, il lui raconta également l’entretien très discret de cet édile avec un dénommé Buer représentant Parc et Neige, un personnage apparemment fort important pour ses interlocuteurs, et l’impétueux Marcel Ramitz.

Sans s’attarder sur les détails ni sur les menaces latentes, ni surtout sur la manière dont il s’y était pris pour savoir cela. Il lui parla d’Agathe et de Vic-au-Val ainsi que des réactions que ces noms provoquaient chez les Saint-Floriniens.

— Agathe ? Un prénom qui rappelle les pierres de grande valeur. Un joli prénom pour une jolie jeune fille, je suppose.

— Jolie, jolie, je n’ai jamais rien affirmé de tel ! s’exclama Ganaël embarrassé.

Le sourire d’Eloïse se fit narquois, rendant le vacancier plus gêné encore.

— Enfin, passons ! Et Vic-au-Val ?

— Je n’en connais rien d’autre que ce que je t’ai relaté. J’ignore absolument tout à son sujet et ce ne sont pas les villageois qui me renseigneront. La seule prononciation de ce nom a le don de les conduire au bord de l’hystérie ou de l’apoplexie.

— Sans doute, désigne-t-il un village ou une localité.

— Je le pense aussi.

Un tambourinement gronda dans l’escalier. Une grande fille rousse et une autre plus petite mais brune jaillirent dans la salle commune en riant. Elles s’avancèrent à grands pas vers la table de Ganaël et tous les quatre dînèrent bientôt. Le repas fut des plus animés. Il dura jusque tard dans la nuit, car après le dessert, les vacancières voulurent absolument jouer au Monopoli. Le jeu traîna jusqu’à une heure du matin, heur

 

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