C’est l’argument qu’on nous sert depuis trois ans. Pour nous obliger à faire ceci ou cela, ou nous interdire ceci ou cela, afin de… protéger les « personnes à risque ».
Mais à risque de quoi ?
A risque de fractures si elles tombent ?
A risque de surdité si elles prennent un train trop bruyant ?
A risque d’aveuglement si elles regardent trop la télé ?
On se garde bien de nous dire de quels risques il s’agit afin de bien entretenir la confusion et ouvrir ainsi la voie à toutes les formes de culpabilisation possible.
Les personnes fragiles ont toujours côtoyé les personnes en bonne santé.
Personnes à risque, est-ce la nouvelle dénomination pour désigner des personnes fragiles ?
Si jamais c’était le cas, dans ce cas pourquoi nous saouler avec quelque chose qui existe depuis les débuts de l’humanité ?
Depuis la venue de l’Homme sur terre, il y a toujours eu des bébés (en principe plus fragiles qu’un adulte à part entière), toujours eu des personnes âgées (en général plus fragiles qu’un adulte à maturité, mais pas nécessairement).
Les bébés, les ados, les adultes, les personnes âgées, les personnes faibles et les personnes robustes ont toujours vécu les uns proche des autres sans que cela ne cause de problème à quiconque, au contraire.
Ils se sont toujours côtoyés et ont créé ensemble les progrès de la société.
On n’a jamais demandé aux adultes arrivés à maturité d’arrêter de vivre, d’arrêter de respirer, d’arrêter de travailler, de s’emprisonner à domicile, de s’injecter des substances dont on ignore même la composition pour… « protéger » les personnes fragiles. Des personnes désignées sous la bannière « personnes à risque » afin que l’on ne sache pas à quel type de personnes ils font mention.
Demandez-leur de quel type de risque ils parlent !
La prochaine fois que vous entendrez quelqu’un vous avancer que vous devriez faire ceci ou cela (confinement, masque, injections, couvre-feu, ou toute autre invention sanitaire) pour protéger les « personnes à risque », posez-leur la question. De quel risque parlez-vous ? Risque de fracture ? de surdité ? De myocardie ? De se faire renverser par un vélo roulant sur un trottoir ?
Mettez-les au pied du mur. Qu’ils disent exactement de quel risque il s’agit !
Assez de se cacher derrière des mots ronflants qui ne veulent rien dire. Car « personnes à risque », cela ne veut strictement rien dire. Il faut préciser ce dont on parle.
Des personnes à risque… de quoi ?
Quelqu’un qui ne se lave pas les dents est « à risque » d’avoir des caries (et d’avoir mauvaise haleine). Quelqu’un qui traverse la rue sans regarder est « à risque » de se faire renverser.
Employer telle quelle des généralités brumeuses comme « personnes à risque » revient à rendre toute la population coupable de quelque chose qu’elle ne peut même pas définir. Ce qui est peut-être le but recherché.
Vivre libre, tous ensemble !
Note 1. Ne pas confondre personnes âgées et personnes fragiles. Certaines sont plus résistantes que des adultes de 20 ans. Surtout si ces jeunes adultes n’ont été nourris que de pizzas et de soda, et l’organisme injecté de substances peu recommandables.
Note 2. Les médias avancent aussi qu’une personne obèse est à risque. A risque de quoi, ils ne le disent pas, mais passons. Supposons donc qu’une personne obèse est à risque. Dans ce cas, en quoi le fait de croiser quelqu’un qui n’est pas obèse constituerait-il un risque pour cette personne obèse ?
Figurez-vous que ce n’est jamais mentionné dans les médias.
Si l’on doit interpréter leurs propos, toutes les personnes aux alentours de cette personne obèse devraient pâlir de terreur et de culpabilité, prendre tous les égards possibles (masque, vaccination, etc.) et s’arrêter de vivre pour « protéger » cette dernière. Mais la protéger de quoi ?
Les personnes faibles ont toujours vécu avec des personnes robustes !
Il est temps de rappeler à tous ceux qui ont été abusés par l’expression « protéger les personnes à risque » que les personnes faibles ont toujours côtoyé les personnes robustes. La vie ne se limite pas à la propagande des médias, elle est immensément plus large et ouverte sur les plus grands horizons.
Voir aussi l’article : Vous pouvez dire non !
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