Dernier chapitre du roman de science-fiction : Les Hortours.
Ce que vous dé couvrirez dans cet épilogue (fin du roman) : l’arrivée de Vaaxor au sommet de la Tour.
Mais il n’est pas seul. Un homme qui aurait dû être mort se relève et, laser en main, ne survit que pour sa vengeance. Mais aussi un homme dont la haine pour les Hortours ne connaît pas de limite et qui espère les abattre une fois pour toutes.
Ce dernier chapitre est à lire gratuitement ci-dessous. Il s’intitule « Lahiline » .
Début du livre. Pour ceux qui n’auraient pas encore lu le début de ce roman, voici le lien pour en prendre connaissance, cliquez sur « Les Hortours chapitre 1 » .
Pour rappel. Ce livre porte le titre de « Les Hortours – dans l’enfer de la jungle » .
Auteur : Patrick Huet.
Genre : roman de science-fiction.
Le texte publié ci-dessous est soumis à copyright. Il ne peut pas être reproduit sans l’autorisation de l’auteur.
Plan de cette page.
1- Note d’explication.
2- A lire gratuitement, pas à reproduire.
3- Début de la lecture.
4- Où acheter ce livre ? Pour ceux qui le souhaitent.
Ceux intéressés par le livre papier peuvent se procurer ce roman par le lien suivant : « roman de science-fiction » .
5 – Autres titres à lire.
1- Note d’explication.
Dans le but de partager avec ses lecteurs de nouveaux écrits, Patrick Huet propose plusieurs de ses romans en lecture libre.
Le roman « Les Hortours » (publié en tant que livre papier) est donc aussi diffusé par chapitre sur ce site.
Vous en trouverez plus loin l’épilogue, autrement dit la fin du roman que l’on peut aussi appelé dernier chapitre.
2- A lire gratuitement, pas à reproduire.
Important. Ce chapitre est publié ici pour votre agrément. Sa lecture est libre, mais pas sa reproduction.
Tout le texte est soumis au copyright de Patrick Huet. Si vous souhaitez en reproduire des passages, nous vous remercions de contacter l’auteur pour en obtenir l’autorisation.
Exception pour les enseignants.
Patrick Huet autorise ces derniers à utiliser ou reproduire ce chapitre auprès de leurs élèves, à condition que ce soit uniquement dans le cadre de la classe et bien sûr gratuitement.
3- Début de la lecture. Ici, commence le dernier chapitre.
(Texte sous copyright. A ne pas reproduire sans l’autorisation de l’auteur, Patrick Huet.)
Lahiline
Vaaxor avait parfaitement compris les explications de la fille ainsi que la signification des symboles sur les touches carrées. De même, l’exclamation d’Élarac lui restait en mémoire. Les cinq derniers étages de la tour étaient effondrés. Un simple calcul et il composa le numéro 1995.
Un long moment après, il avait accédé à un niveau toujours éclairé par les boules lumineuses, mais où la poussière recouvrait le sol d’une couche épaisse. Ses pieds y traçaient un sillon pâteux.
Il erra quelque temps avant d’apercevoir une porte bleue éventrée et des escaliers. Il s’y engagea. Une volée de marches plus hautes, il était impossible de continuer. Des blocs énormes l’encombraient. N’empêche qu’il devait monter ! La fille aux cheveux scintillants vivait là-haut, elle l’avait appelé en rêve, il s’en souvenait maintenant. Et dans ce rêve quelque chose l’avait emprisonnée ; il fallait faire vite !
Il redescendit l’escalier et… à sa gauche, une plaque ronde d’un mètre de diamètre béait. Il l’examina. Elle fermait un tube, et ce dernier se dressait à une grande hauteur à en juger par les reflets des parois. Il s’y engouffra. Poussant sur ses jambes et sur ses bras, dos collé à la paroi, il s’éleva peu à peu en glissant dans le conduit.
Au début, l’ascension lui parut facile, mais au fil des mètres, des contractions élancèrent chacun de ses muscles. Il se déplaçait à une allure horriblement lente. Il se retrouva soudain à l’air libre. Plus rien devant ses yeux ! Il agrippa le rebord du conduit et se hissa au milieu d’un tas de pierraille.
Il faisait nuit. Les étoiles brillaient au-dessus de sa tête. Au loin, une musique pétillante lui parvenait. Il se dirigea vers elle comme un somnambule.
Il déboucha dans un jardin illuminé. Des guirlandes de boules lumineuses roses et bleues s’étiraient sur les branches des arbres et autour d’une esplanade. Une foule nombreuse se tenait sur cette place. L’atmosphère y était joyeuse, on y riait et applaudissait d’abondance. Vaaxor les voyait à peine, car debout sur une estrade, une fille éblouissait de sa beauté les alentours. Ses longs cheveux ondulaient jusqu’à ses genoux en vagues scintillantes.
Un homme la rejoignit sur les planches. Il effectua une révérence puis échangea quelques mots avec elle. Hypnotisé par la lumière de cette dernière, Vaaxor s’avança.
La foule se rendit compte alors de sa présence. Il y eut des cris, des appels, un attroupement. Tout cela se déroulait dans un monde feutré où les sons et les images lui arrivaient au ralenti. Il ne voyait qu’elle ! Et elle aussi le regardait.
Il s’entendit répondre mécaniquement aux questions.
– Je m’appelle Vaaxor. Je viens de la jungle.
On s’exclama, on s’étonna.
– Je suis passé par la Tour, des gardes en noir m’ont pourchassé. J’ai fui leurs grands couteaux et leurs traits de feu.
On l’interrogea encore.
– … un tube par là, là-bas, au milieu d’un tas de pierraille, au-delà d’un portique bleu.
Une voix ordonna :
– Que deux hommes aillent boucher ce tube immédiatement !
Des bruits de pas, puis la même voix autoritaire reprit.
– Bienvenue chez le peuple libre des Hortours, fils de la jungle ! Tu assistes ce soir à un spectacle exceptionnel. Lahiline, enfant-déesse de notre clan, va se choisir un mari. Elle vient d’avoir quinze ans, et selon notre coutume, elle va élire parmi ceux de notre clan celui qui partagera sa vie.
Abasourdi, Vaaxor s’assit à la place qu’on lui indiqua.
– Que les Nuptiales continuent ! tonna la voix autoritaire.
Il regarda bêtement un grand costaud à la brune tignasse élégamment peignée grimper sur l’estrade et s’arrêter face à Lahiline. Une petite vieille près de Vaaxor murmura à son oreille.
– Il lui présente ses hommages, ensuite il parlera de lui et pourquoi elle devrait l’épouser lui et non un autre homme du clan. Cela, en quelques minutes. Après cela, il cèdera la place à un nouveau prétendant qui tâchera également d’éveiller l’intérêt de Lahiline pour sa personne.
Le candidat soupirant termina son discours et, sous les applaudissements de la foule, un autre prit le relai.
– C’est le dernier homme libre du clan, commenta la vieille femme. Quand il aura fini de parler, Lahiline nous dira lequel, parmi tous ceux qui lui ont rendu hommage, a emporté sa conviction. Ils seront ensuite unis pour la vie et nous ferons la fête. Chez vous, dans la jungle, les mariages se déroulent-ils ainsi ?
Vaaxor bégaya quelques mots inintelligibles. Il n’arrivait plus à respirer. Une douleur incompréhensible ouvrait un gouffre au fond de son âme. Ses sens se perdaient… Lahiline…
Deux cris brefs éraflèrent soudain la nuit, rompant la musique. La même voix autoritaire que précédemment tonna :
– Ragic, va voir ce qui se passe ! Et que la cérémonie continue.
Sur l’estrade, l’homme acheva son discours et s’effaça. Une femme âgée monta sur la tribune et déclama.
– Moi, Lahorte, tutrice et gouvernante de Lahiline, en lieu et place de ses parents, déclare les présentations terminées.
Elle se tourna vers l’enfant-déesse.
– Lahiline, dis-nous lequel parmi ces hommes sera ton mari.
La jeune fille, les yeux agrandis, restait muette. Vaaxor voulait se lever, crier, faire quelque chose, n’importe quoi, mais une mystérieuse maladie semblait avoir gagné son cœur. Son corps ne répondait plus, sa conscience partait à vau-l’eau.
Sur l’estrade, la femme insistait.
– Lahiline, enfant-déesse, dis-nous lequel !
Un cri d’agonie étouffé résonna quelque part. L’assistance se troubla, remua.
– Que personne ne bouge ! hurla une voix hystérique. Des Hortours, vous êtes des Hortours, je vais vous exterminer tous. Et toi la première, puisqu’on t’appelle déesse.
Élarac, les yeux fous, leva son laser, mais le trait de feu qui fusa dans l’air ne sortit pas de son arme. Il venait de derrière lui et le frappa dans le dos. Il s’écroula. Vingt mètres en arrière, un corps à l’uniforme noir en partie consumé finit sa reptation dans l’herbe et s’immobilisa totalement.
– Zortac ! lança Élarac dans un râle.
Il voulut relever son laser. Vaaxor, soudain revenu sur terre, s’en empara.
– Le sauvage ! Les Hortours ! Vous mourrez. Vous mourrez tous avec moi.
Sa main se crispa sur un boîtier noir.
– Vous voyez cette boîte, je viens d’ôter l’anneau de sécurité et de presser le bouton rouge, celui de l’autodestruction de la Tour. Elle va vibrer de plus en plus fort jusqu’à la rupture des parois. Tous les étages s’écraseront les uns sur les autres et vous… dans un quart d’heure… plus rien…
La tête d’Élarac roula sur le côté. Le Dictateur de la Tour n’était plus.
Une vibration monta alors du sol. Faible au début, son intensité s’accroissait de seconde en seconde. Des hurlements de panique explosèrent dans la foule. La voix rauque du chef de clan ne les arrêta pas.
La Tour vibrait maintenant très fort. On pouvait déjà la sentir basculer légèrement à droite puis à gauche. Quelqu’un cria :
– Aux remparts ! Utilisons les bâches des remparts comme parachutes !
On s’égailla de toutes parts. La jeune fille descendit de l’estrade et commençait aussi à trottiner
Vaaxor la voyant venir dans sa direction s’élança vers elle. Les yeux de Lahiline brillaient d’une lumière intérieure. Ses longs cheveux scintillaient toujours autant sous l’éclat des boules roses et bleues. Sa voix, aussi douce qu’une brise de printemps, lui caressa le cœur.
– Allons vers les remparts, fils de la jungle.
Ne sachant que dire ni que faire, il la suivit en trottinant. La Tour vibrait comme une abeille prise de folie, elle se balançait de plus en plus sur son axe. Vaaxor revint à la réalité, il ressentit par tous ses pores l’imminence du danger. Il pressa la jeune fille.
– Plus vite, Lahiline. Il nous faut courir. La Tour va bientôt s’écrouler, nous devons rejoindre les bâches.
L’enfant-déesse lui répondit dans un demi-sourire.
– C’est inutile. Elles ne sont pas assez nombreuses pour tout le clan. Des groupes doivent être en train de se battre pour elles. La peur de la mort les a rendus fous. Je possède une tente, mais j’ai vu quelqu’un s’en emparer bien que mon jardin soit sacré.
– Mais nous devons nous sauver !
– C’est trop tard. Pas assez de bâches.
Elle s’arrêta subitement et dans un sourire lumineux déclara.
– Qu’importe ce qui arrivera désormais ! Les Nuptiales touchent à leurs fins et j’ai fait mon choix… Je t’ai choisi, fils de la jungle. Toi, qui as vécu au-delà de la Tour, je te choisis pour être mon mari…
Au centre de la Tour, Chadû fut brusquement alerté par des vibrations anormales dans le plancher et dans les murs. Il avait participé aux plans et à l’érection de cet immeuble ; ce genre de vibrations, il en devina immédiatement l’origine.
– Le système d’autodestruction ! Élarac ne peut pas l’avoir déclenché, ou alors…
Il se précipita vers la machinerie centrale. En principe, des gardes auraient dû l’intercepter, l’anneau à son poignet indiquait sa position sur le tableau de surveillance du Quartier Général. Il ne croisa pourtant que des regards effrayés.
Les vibrations devenaient insupportables. Encore quelques minutes à ce rythme et les murs exploseraient, et tous dans la Tour le ressentaient. Personne ne s’opposa à son avance. Il agrippa un laser suspendu à la hanche d’un des gardes qui courait affolé, força la porte blindée de la machinerie puis, d’une main sûre, déconnecta le système central.
Les vibrations cessèrent aussitôt. Il ressortit pour se retrouver au milieu d’une foule éperdue. Les gardes noirs qu’il croisait voguaient sans trop savoir où aller. Le reste de la population n’avait pas reçu de drogue d’esclavage depuis près de vingt-quatre heures. Certains de ces hommes et femmes, choqués par le vacillement de la Tour, semblaient déjà reprendre conscience. Encore quelques heures et l’ensemble des habitants sortiraient de leur abêtissement chimique.
Où était Élarac ? Et Zortac ? Sans leurs chefs, les gardes noirs ne savaient que faire. Et Samra ? S’il désirait s’emparer du pouvoir, c’était maintenant. Le moment qu’il souhaitait si ardemment était là, la direction de la Tour à portée de main, pourquoi ne se manifestait-il pas ?
Haussant les épaules, Chadû regagna ses appartements. Il était un scientifique avant tout. Il voulait bien aider un complot à établir une dictature, mais pas à en prendre la tête. Ce n’était pas un homme d’action. Tant pis pour Samra, les habitants finiraient bien par s’organiser entre eux !
* *
Là-haut, sur le sommet de l’immeuble, les Hortours avaient stoppé leur fuite. La Tour ne vibrait plus, le balancement avait cessé.
Seuls, à l’écart du clan, Lahiline et Vaaxor se tenaient par la main. Leurs yeux brillaient d’amour l’un pour l’autre. Et leur baiser dura autant que dure le souffle du temps.
FIN.
Par delà le temps
Par delà les pièges
Des hommes
Et de la jungle
Un rêve
Un seul !
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