Le top 10 des méchants vraiment méchants.

Les plus affreux méchants des romans et des autres livres de Patrick Huet.

Plan de cette page.

1- Préambule.

2- Qu’est-ce qu’un méchant ?

3- Les méchants dans les romans de Patrick Huet.

4- Liste des méchants.

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1- Préambule.

En littérature, les histoires ne nécessitent pas forcément de méchants.

Cela peut être des récits qui mettent en scène des personnages intéressants qui vivent des événements extraordinaires, des épopées qui dépassent l’ordinaire, mais où nul méchant n’intervient. Tout comme cela peut être également des récits du quotidien où la présence d’un « méchant » n’est pas tout à fait adéquate.

En fait, tout dépend de ce que l’auteur – le romancier, le nouvelliste ou le poète – vise comme situation pour son livre.

2- Qu’est-ce qu’un méchant ?

Définition.

Au-delà de la définition du dictionnaire, qu’entend-on par « méchant » lorsqu’on fait référence à un roman ou tout autre ouvrage de fiction ?

Il s’agit en général d’un personnage qui concentre à lui seul la volonté de nuire. De faire du tort.

Cela peut aller du simple fait de causer des désagréments jusqu’à la volonté provoquer la mort, mais dans tous les cas, agir contre l’autre.

Le point important à noter : le méchant agit toujours de façon volontaire.

Il arrive à chacun d’avoir un moment d’inattention ou d’émettre une parole fâcheuse par inadvertance, cela n’en fait pas pour autant de nous un « méchant ». Une maladresse peut survenir, et l’on se corrige.

Un exemple banal.

Quelqu’un porte une tasse de thé à son collègue. Il se prend les pieds dans un tapis et renverse la tasse sur le costume du collègue. C’est très regrettable, mais ce n’est qu’une maladresse.

Un véritable méchant, au contraire, aura tout organisé pour que cela ait l’air d’un accident. Il fera semblant de trébucher contre le tapis, juste pour avoir un bon prétexte. Son but : nuire à son collègue de toutes les façons possibles. Le coup de la tasse renversée ayant été étudié à l’avance dans l’objectif de faire passer cela pour une maladresse.

Voyez-vous la différence ?

Un esprit tordu n’agissant que pour causer du tort.

Ensuite, et selon le charisme de l’individu, sa finesse, sa puissance ou son impuissance… soit il se concentre sur des petits désagréments acides, soit il exploite son intelligence et sa vigueur pour des crimes de plus grande envergure, voire des hécatombes de populations. Dans les deux cas, le dessein est identique, seule la capacité de nuisance diffère.

3- Les méchants des romans de Patrick Huet.

Dans les romans (mais aussi dans les nouvelles ou les contes) de Patrick Huet, on rencontre bien entendu un certain nombre de méchants tels que nous les avons définis plus haut.

Tous ses livres n’en comportent pas forcément. Dans la variété de ses écrits, on y relève des histoires n’en impliquant aucun.

Toutefois, il s’agit d’une figure classique de toute littérature. À ce titre, on les retrouvera aussi dans ses ouvrages.

4- Liste des méchants les plus horribles.

Nous vous proposons ci-dessous un échantillon des méchants les plus repoussants figurant dans les livres de Patrick Huet.

En quelque sorte, le Top 10 des méchants les plus méchants.

1) Bradax.

Bradax apparaît dans la nouvelle « Séquana la légende de la Seine » ainsi que dans la série de romans « Séquana » (dont la date de parution n’est pas encore fixée).

Bradax est le chef des Saurienks.

C’est l’appellation générique d’un peuple descendant des dinosaures. En réalité, les Saurienks ne sont pas exactement les descendants des dinosaures, mais ils partagent avec eux un ancêtre commun.

À l’instar des humains qui ne descendent pas du singe, mais d’un ancêtre commun ayant donné naissance à plusieurs branches de primates, l’Homme de Néandertal, les gorilles, les orangs-outangs, l’homo sapiens…

De leurs origines bestiales, les Saurienks ont conservé la sauvagerie des prédateurs doublés – hélas ! – de facultés d’intelligence, de raisonnement et de paroles.

Leur chef se nomme donc Bradax. Comme tous les siens, il évolue sur deux jambes arrière munies de lourdes griffes. Son cuir épais le met à l’abri du tir des flèches ordinaires qui percent difficilement sa cuirasse. Griffes au bout des doigts, ses mâchoires sont une muraille de crocs et son sens de l’odorat plus aiguisé que celui d’un fauve.

Haut de trois mètres et d’une force incroyable, à l’état de bête ce serait déjà un adversaire redoutable, mais doué d’intelligence comme il l’est, il représente une force de prédation abominable.

Il n’est porté que sur la destruction brutale de tout ce qui n’est pas son peuple. Il organise des assauts continuels. Son intelligence n’est absorbée que par la destruction et par la soif de chairs déchirées.

Sous sa poigne, une ère d’épouvante a régné sur le pays qu’il cherche à conquérir. Un déferlement de haine et de sauvagerie tel que le monde n’en a rarement connu.

La nouvelle « Séquana la légende de la Seine » nous montre la fin définitive de Bradax.

Mais cette histoire n’est en fait que le point final de la série. Les romans qui la précèdent relatent l’essor de Bradax et le combat antique de Séquana pour contrer ses plans et mettre un terme à sa domination.

Pour en savoir davantage au sujet de cette série, cliquez sur « l’univers de Séquana » .

2) Nérus.

Nérus apparaît dans le roman « La traversée de la Manche à pied et en scaphandre » .

C’est avant tout un savant. Doué d’une haute intelligence, mais d’une âme torturée par une ambition démesurée, il manoeuvre en arrière-plan pour s’emparer des rênes de la planète.

Il a monté une base secrète dans les sous-sols marins du fond de la Manche. Entouré d’une équipe de scientifiques dénués de scrupules et d’un solide service de protection, il se livre à des expériences de modifications génétiques de prédateurs marins. Il travaille de la même manière pour produire un type d’humain génétiquement modifié et amphibie qui sera le fer de lance de ses futures armées.

Dans l’ombre, il tire les ficelles de certains gouvernements et s’apprête à lancer un assaut contre de petits pays dans un premier temps, puis une fois ses prises consolidées, s’attaquer aux autres progressivement.

Ses plans vont être contrariés par le passage imprévu de Sylvie Duvillard à proximité de sa base.

Pour en savoir davantage, cliquez sur « La traversée de la Manche » .

3) Perric.

Perric est un personnage sombre, avare de paroles et borné dans des pensées d’une intelligence limitée.

Il apparaît dans la nouvelle « Loup-cervier ou l’appel au meurtre » dont l’action se situe dans le milieu rural des Monts du Beaujolais, en 1782, à une époque où les vignes n’avaient pas la prédominance d’aujourd’hui.

C’est le type même de l’individu à la méchanceté tenace qui, en solitaire, prépare puis met à exécution des meurtres à répétition, élaborant pour ses crimes une mise en scène de nature à les faire passer pour des attaques de bêtes sauvages.

Nous ne sommes pas dans le Gévaudan, dont la bête est restée dans les mémoires, mais l’imputation d’une série de meurtres à des bêtes errant dans la forêt est identique dans son déroulement.

Dans cette histoire, basée sur des faits réels, l’accusation est lancée contre une famille de lynx, mais l’on devine en filigrane et à l’étrange comportement de l’homme, que la bête responsable de ces tueries pourrait bien être une « bête humaine » et porter son visage.

Cette histoire parue sous forme de nouvelle est en cours de réédition, en version imprimée et en numérique.

4) Les collègues de Sylvie Duvillard.

(Roman « La traversée de la Manche » )

Nous prenons les collègues de Sylvie Duvillard dans leur ensemble, car ils paraissent tellement unis dans leur plaisir de nuire qu’ils agissent comme un seul individu.

Ils ont été sélectionnés pour cette liste de méchants, parce que leur comportement est révélateur d’un phénomène de « lynchage médiatique » ou de « bashing » si caractéristique de notre époque et qui se déroule bien trop souvent que ce soit au collège, au lycée, sur Internet ou au travail.

Leur petitesse n’en fait pas de francs meurtriers, mais leur méchanceté quotidienne distille un poison constant qui entache les âmes et les réduit peu à peu à l’agonie des sentiments. Il arrive même que certaines victimes mettent un terme à cette torture morale par le suicide.

Les collègues de Sylvie Duvillard ont ce désir de nuisance attaché à leurs veines. Ils en ont fait leur souffre-douleur. Chacune de leur parole recèle un venin, une vexation. L’horreur du quotidien paré du prétexte de l’humour.

5- L’Araignée.

Prenons un peu de légèreté avec ce personnage du conte « Les aventures d’Archibald le grillon » .

Les contes pour enfants ne sont pas dénués de méchants. Certes, ils n’ont pas le caractère dramatique de ceux des romans, leurs méfaits ne vont pas bien loin, mais ils n’en endossent pas moins le rôle du méchant.

À ce titre, cette araignée en est un exemple frappant.

Il nous a paru intéressant de montrer qu’un conte pour enfants peut également comporter un méchant vraiment méchant, mais abordé avec tant de finesse par l’auteur que cette méchanceté reste éminemment légère et, pour tout dire, amusante.

En effet, non seulement cette araignée rate tous ses coups, mais ils se retournent toujours contre elle.

Elle met tout en oeuvre pour capturer Archibald et Gaétane et, chaque fois, elle se retrouve victime de ses propres pièges.

Pour aller plus loin, cliquez sur « L’univers d’Archibald le grillon » .

Les autres méchants.

Les cinq autres méchants de cette liste interviennent dans des romans dont la publication est déjà prévue.

Nous vous les présenterons dans un article ultérieur dès la parution de ces livres, ceci pour ne pas révéler trop à l’avance la trame de fond de ces romans.