Le livre sur la Saône à Belleville… sur Saône

Le carnet de voyage de Patrick Huet à l’Hôtel-Dieu de Belleville.

A l'Hôtel-Dieu de Belleville photo du livre de la Saône.Plusieurs communes de France portent le nom de Belleville.

Celle où fit escale le livre « Descente de la Saône à pied » se trouve dans le département du Rhône, entre Villefranche-sur-Saône et Mâcon.

Pour la différencier des autres, on l’appelle traditionnellement Belleville-sur-Saône dans la région. Toutefois, le titre officiel est « Belleville » tout court.

Pendant un temps, il fut question de la renommer Belleville-en-Beaujolais, mais le projet ne s’est pas concrétisé.

Si la Saône, large et bleue, borde le territoire de Belleville et en délimite la frontière, elle coule cependant assez loin du centre-ville. Certainement une prudence judicieuse des habitants pour se mettre hors d’atteinte des crues fréquentes de la rivière si prompte à s’étendre sur ces terres planes en cas d’averses continuelles.

Le livre de la Saône à l’Hôtel-Dieu de Belleville.

Fronton de l'Hôtel-Dieu de Belleville. Photo de Patrick Huet.Aujourd’hui le carnet de voyage de Patrick Huet s’arrêta à l’Hôtel-Dieu.

On garde en mémoire qu’un peu partout en France, les Hôtels-Dieu faisaient office d’hôpitaux. Ceci est vrai, mais uniquement au XX° siècle.

La fonction traditionnelle de l’Hôtel-Dieu de Belleville était d’apporter des secours aux personnes dans le besoin.

Ainsi, le but de celui de Belleville était d’aider les personnes tombées dans une grande pauvreté ou qui ne possédaient même pas un toit pour se loger. Avant toute chose, l’Hôtel-Dieu jouait un rôle social.

Il se trouve que ces personnes en détresse présentaient aussi des problèmes de santé. De ce fait, les bénévoles de l’Hôtel-Dieu leur apportaient aussi des soins physiques pour les guérir. Mais l’objectif de départ était d’abord de leur offrir un toit et de la nourriture.

De la Maison-Dieu à l’Hôtel-Dieu.

Avant que l’Hôtel-Dieu ne fût érigé à Belleville, une Maison-Dieu s’élevait à proximité. Maison fondée en 1346 et donc les fonctions étaient l’aide aux pauvres.

L’essor de la population et d’autres facteurs firent que la Maison-Dieu s’avérait trop modeste pour ses objectifs.

En 1733, on construisit donc un bâtiment de plus grande ampleur. Ce n’était plus une simple maison, mais un hôtel (une habitation de grande envergure). Et comme ses consœurs de toute la France, elle s’appela désormais l’Hôtel-Dieu.

En 1733, elle prenait soin en permanence de 14 pauvres.

De l’Hôtel au Musée.

De nos jours l’Hôtel-Dieu a été transformé en musée. On peut visiter et découvrir les trois salles d’hébergement telles qu’elles étaient jadis, avec leurs lits d’origine, les instruments de soins, etc.

Son apothicairerie nous dévoile une importante collection de pot en faïence, en porcelaine… dans lesquels on conservait précieusement les plantes qui permettaient de soigner les malades.

Le carnet de voyage de la Saône.

Le carnet de voyage de la Saône admira le talent de ces hommes d’autrefois qui se dévouaient pour les pauvres tombés dans la misère et qui savaient guérir les maladies par l’administration exacte de certaines plantes aux vertus médicinales.

Note

Pour découvrir le livre de Patrick Huet, cliquez sur « Descente de la Saône à pied » .

Pour plus d’information au sujet des conférences qu’il anime à ce propos, cliquez sur « Conférence sur la Saône ».

Laisser un commentaire