Le livre de Patrick Huet au Quai Jules Courmont face au Crayon et à la Tour Incity.
Par un bel après-midi ensoleillé, le livre de Patrick Huet (Le Rhône à pied du glacier à la mer) promena ses pages inoubliables sur les murets du bord du Rhône, quai Jules Courmont à Lyon, dans le deuxième arrondissement.
Les eaux du fleuve dévoilaient un bleu calme qui enveloppait la couverture du livre d’une teinte plus profonde que l’azur du ciel.
Au loin, deux tours se dessinaient. Leur flèche surplombant les toits de Lyon d’une si grande hauteur qu’il était impossible d’échapper à l’image futuriste qu’elles apportent à la ville.
D’une tour unique à la Sky Line.
Voici une quinzaine d’années d’années, seule la Tour du Crédit Lyonnais (surnommée le Crayon au regard de sa forme) dominait la ville de ses 165 mètres.
Désormais, deux autres tours l’accompagnent.
Le regard ne peut se soustraire à leur majestueuse présence. A Lyon ou aux alentours, ces flèches de verre et de pierre sculptent l’horizon dès qu’on lève les yeux.
Dans quelque temps, de nouvelles structures verront leur apparition. Il est prévu de construire un ensemble de gratte-ciels concentrés dans ce quartier central de la Part-Dieu. Ce projet est baptisé « Sky-Line » (« la ligne du ciel » – peut-être parce qu’elles esquisseront le dessin d’une « ligne de flèches » flirtant avec les nuages).
Les travaux sont donc en pleine manoeuvre. Et si depuis les bords du Rhône, ils ne se font pas sentir, dès que l’on s’approche du quartier de la Part-Dieu, on en découvre davantage, notamment aux abords de la gare de la Part-Dieu où le futur gratte-ciel commence à fonder ses bases.
Les Tours de Lyon.
Passons en revue les principales tours de Lyon.
1- Le Crayon.
La première tour, celle qui demeura longtemps l’unique flèche de Lyon, c’est la Tour du Crédit Lyonnais, dite Le Crayon.
Ses dimensions : 165 m. Terminée en 1977, elle fut érigée sur l’emplacement de l’ancienne caserne militaire de la Part Dieu.
2- La Tour Oyxgène.
Le deuxième grand personnage à taquiner les nuages.
Ses dimensions : 115 mètres. Elle ouvrit ses portes en 2010, et accueille entre autres des services de la SNCF.
Remarque. D’autres structures de haute taille avaient déjà marqué la Part-Dieu avant la tour Oxygène, comme la Tour Suisse par exemple, mais ce n’étaient pas à proprement parlé des gratte-ciels, en tous les cas, pas cette ligne de haute voltige voulue par la ville et baptisée « Sky Line ».
3- La Tour Incity.
Dernière née (à ce jour) du paysage lyonnais.
Ses dimensions : 170 m jusqu’au toit. Elle comporte un mat de 50 m. Du rez-de-chaussée à la point du mat, l’ensemble atteint 200 m.
Elle fut terminée en 2016.
Les autres tours de la Sky-Line ?
La Tour To-Lyon. Son emplacement : en bordure de la gare de la Part-Dieu, côté Boulevard Vivier-Merle.
La tour de la Buire.
Le livre de Patrick Huet et les tours.
En cet après-midi de fin août 2018, le livre du Rhône posé sur un quai se baignait des bleus du Rhône et du ciel où se dessinaient en arrière-plan les flèches du Crayon et d’Incity (celle d’Oxygène étant cachée par les premiers toits).
Mais dans cinq ou six ans, la même photo, au même endroit, révèlera en toile de fond de nouvelles flèches définissant une nouvelle « Ligne du Ciel » (Sky-Line).
Note.
– Pour toute information sur le livre du Rhône, cliquez sur ce lien : « Le Rhône à pied » .
– Pour toute information sur la ville de Lyon, cliquez sur « Conférence sur Lyon » .