Le livre de Patrick Huet fait escale au Palais de la Bourse, au pied du Rhône et de la Saône.
Il existe a Lyon une sculpture originale (de l’artiste André Vermare), une stèle gravée à l’effigie des deux cours d’eau baignant la ville.
Cette stèle représentant l’image du Rhône et de la Saône est placée au bas de l’escalier monumental desservant le Palais du commerce.
Palais du commerce ou Palais de la Bourse.
Cette immense structure, témoin vivant du prestige de la ville au cours des siècles précédant (et de sa prospérité d’aujourd’hui), s’appelle indifféremment « Palais du Commerce » ou « Palais de la Bourse ».
Situé à quelques pas du Rhône (place des Cordeliers), il n’est pas non plus très éloigné de la Saône (300 ou 400 mètres à peine).
Il s’agit bien, à proprement parler, d’un palais et non d’une simple chambre de commerce. Il fut érigé par ailleurs dans cet esprit que son architecture magnifiquement ouvragée reflète à chaque courbe de ses pierres.
Ce caractère prestigieux fut rehaussé par la venue de l’Empereur Napoléon III et de l’Impératrice Eugénie qui présidèrent son inauguration le 25 août 1850.
Les dimensions du Palais de la Bourse laissent rêveur, un quadrilatère d’environ 64 m sur 54 m façade.
En parallèle aux activités boursières, le Palais était prévu pour abriter également un musée. Les aléas du monde des hommes ont voulu que celui-ci ne vit jamais le jour.
Actuellement, le Palais accueille la Chambre de Commerce et demeure un des centres névralgiques de la création des sociétés à vocation commerciales (création, modification, etc.).
Un autre point de sa fonction est la valorisation des marchés forains traditionnels ou encore la formation des acteurs économiques (session pour la création d’entreprises, mais aussi diverses autres formations, pour le numérique ou la promotion, par exemple).
Au-delà de l’aspect fort pragmatique de ses activités, le Palais du commerce nous dévoile une richesse architecturale fantastique. On notera agréablement que ses façades de pierres n’arborent pas partout les mêmes couleurs.
Quand on s’attarde sur l’horloge qui la surplombe, on y distingue les reflets de la pierre faisant écho aux reflets ocre des autres pierres qui l’environnent.
Le livre du Rhône devant le Palais.
Le Palais est bien trop vaste pour qu’on puisse le saisir dans son ensemble, et photographier de loin, le livre du Rhône n’aurait guère été visible en comparaison des 54 mètres de façade.
Nous avons donc le plaisir de le voir en gros plan, posé devant cette fameuse stèle célèbre dans toute la ville.
La sculpture du Rhône et de la Saône voguant à vive allure pour saluer le livre « Le Rhône à pied du glacier à la mer » et entendre ses confidences sur ce grand fleuve qui part du glacier.
Note.
– Pour toute information au sujet du livre « Le Rhône à pied du glacier à la mer« , cliquez sur ce lien : « Le livre du Rhône – Album photo » .
– Pour toute information au sujet des conférences sur le Rhône du glacier à la mer, voici le lien : « Conférence sur le Rhône » .