Interrogation : La SNCF est-elle devenue un outil de flicage de la population ?

La SNCF aurait-elle plié devant les ordres de l’oligarchie pour devenir un outil de flicage de la population dans le but de connaître, nominativement, chaque déplacement de chaque personne ?

(Et il serait bienvenue que la direction intervienne sur cette page pour nous donner son point de vue.)

Car c’est bien la question que l’on est en droit de se poser au regard de l’obligation qu’elle nous impose de donner notre date de naissance pour obtenir un billet de train.

Oh, toujours avec d’excellents argument pour justifier un intolérable espionnage de nos déplacements.

Argument datant de dix ans en arrière quand je refusais de donner ma date de naissance ainsi que mon email au guichet. A cette belle justification, je répondais que j’étais adulte (pas un enfant de 5 ans) et que je n’avais pas l’habitude de perdre mon billet.

Cela c’était l’argument d’infantilisation des usagers. Au bout d’un moment, ils l’ont abandonné pour cet autre.

La première fois que l’on m’a fait ce coup, c’était à Montbéliard, alors même que je venais d’annoncer au guichet « Bonjour, je voudrais un aller pour Lyon, sans réduction ». C’était en 2017.

Refus de ma part de donner ma date de naissance aussi bien que mon adresse de messagerie, et j’achetais mon billet comme d’habitude (c’est-à-dire comme cela se fait depuis le début du chemin de fer au XIX° siècle). En payant mon billet, point final.

Dans le Rhône la SNCF vous oblige à donner votre date de naissance (en 2024) pour acheter un billet TER au guichet.

Aujourd’hui, les choses ont empiré dans le département du Rhône.

Etant donné que les arguments précédents (si jamais vous perdez votre billet ou pour calculer votre réduction) ne marchent apparemment pas, ils ont trouvé autre chose .

En voilà une qui fait du super zèle. en racontant n’importe quoi. Quand un contrôleur vérifie les titres de transport, je lui présente mon billet et j’ai ma carte de réduction en main. Cela s’est toujours passé comme cela. Mais quand on n’a plus d’argument à émettre, il faut bien trouver une raison pour justifier l’inacceptable.

Et bien entendu, leur logiciel de caisse a été élaboré de sorte que le guichetier ne puisse rien vendre sans avoir une date de naissance.

Un abus de position dominante inacceptable.

Au delà du fait qu’il s’agit d’une atteinte intolérable à notre liberté de déplacement, dans cette affaire, la SNCF abuse de sa position de quasi-monopole du déplacement en chemin de fer (essayez de trouver un autre opérateur de trains autre que la SNCF pour aller de Lyon à Roanne, ou à Ambérieu, ou ailleurs) pour nous imposer des conditions qu’aucun usager n’a vécu depuis l’invention du chemin de fer.

Est-ce un test dans le Rhône pour le généraliser partout si personne ne proteste ?

A mon avis, il s’agit d’un test destiné à être élargi à tout le territoire si les clients ne protestent pas.

Regardons pour cela le cas du billet TER valable qu’un seul jour.

Au début, en 2017, 2018, le billet TER valable qu’un seul jour était en vigueur du côté de Montbéliard. Ce qui m’avait d’ailleurs considérablement surpris.

Désormais, il a été élargi à tout le département du Rhône. Ainsi, si vous ratez le dernier train (à cause de blocage de la circulation en ville) ou que vous êtes obligé de reporter votre voyage le lendemain, vous perdez votre billet.

Le fait que ce billet « valable un seul jour » était en vigueur dans le Doubs avant d’être élargi au département du Rhône m’invite à penser qu’il s’agissait d’un test. Je suppose que dans leur vision des choses, si personne ne dit rien, alors ils passent à un autre département, puis un autre, etc.

Si personne ne proteste contre l’obligation de donner sa date de naissance pour se déplacer dans le Rhône, ils élargiront l’obligation à d’autres départements, puis au réseau de cars.

Ne croyez pas que cela va s’arrêter.

L’oligarchie, avide de placer les peuples sous sa domination et son contrôle total a bien l’intention de savoir qui se déplace, à quel moment il le fait, et où il se rend. Ceci afin d’avoir au bout du compte un contrôle de ses faits et gestes, et permettre ou interdire à telle ou telle personne de se déplacer selon les critères décidés en haut lieu. (Par exemple pas plus de tant de déplacements par an. Ou sanctionner celui qui a été voir une personne qu’ils ne veulent pas recevoir de visites).

Depuis les débuts du train, nous pouvions acheter nos billets librement – aujourd’hui, non ! Alors, refusons en masse cette destruction de nos libertés.

En TGV, il n’est plus possible de prendre un billet sans donner sa date de naissance et son email. Maintenant, ils veulent étendre cela à tout le réseau SNCF.

Il faut le refuser en masse.

Quel que soit la justification présentée, elle sera toujours fausse. La seule véritable raison est l’espionnage et le contrôle de vos déplacements.

Et si en dernier, il vous sortent, comme c’est probable, l’argument « massue » de « combattre le terrorisme ». Dites-vous bien que tous ceux qui ont commis des actes de terrorisme ces dernières années l’ont fait à visage découvert.

Quand des terroristes poignardent tel curé dans une église, telle autre personne dans un parc ou ailleurs, à aucun moment, ils ne dissimulent leur identité. Ils ont plutôt tendance à faire l’inverse, à se vanter de leurs crimes, les filmer et les diffuser sur les réseaux sociaux.

Donc, non, demander la date de naissance des usagers du train n’a aucun effet sur un meurtrier fanatique. Il entre, il commet son crime en hurlant (sans se soucier d’être reconnu par les caméras, d’ailleurs) en ne demandant qu’à être abattu (pour aller à tel type de paradis ou être l’image d’une sorte de martyr). Alors vous pensez bien qu’enregistrer son identité à l’achat de son billet de train, cela ne va à aucun moment l’empêcher de commettre son acte de folie.

Ne laissez jamais personne empiéter sur vos droits et libertés.

Chaque fois que les gouvernants veulent réduire nos libertés, ils trouvent toujours de bonnes raisons.

Mais ce ne sont que des mensonges. Leur seul objectif c’est : réduire nos libertés à tout prix.

Alors, il ne tient qu’à nous à répondre : NON !

Plus jamais nous n’accepterons de réduire nos libertés.

Plus jamais.

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