Hommage aux forces de l’ordre qui dans leur majorité sont des personnes très honnêtes

Ne pas accabler toute une profession à cause des écarts de quelques-uns.

On l’oublie très souvent, mais les membres des forces de l’ordre (policiers, gendarmes, militaires, pompiers, etc.) sont avant tout des citoyens, des hommes et des femmes qui ont une âme, une conscience. Ce ne sont pas des robots que certains voudraient faire passer pour des robots tueurs.

Ce sont des êtres humains qui ont choisi de dédier leur vie à la protection de leurs concitoyens et à la protection de leur pays. Ils ont un sens aigu de l’honnêteté et du dévouement, et sont prêts à risquer leur vie pour défendre celle des autres citoyens.

En cela, ce sont des personnes remarquables, car elles sont prêtes à risquer leur vie pour sauver la nôtre. Il ne faut jamais oublier cela.

Haine contre la police et violences policières – qu’en penser ?

I) Violences policières.

a) Quelques personnes inaptes à la fonction de maintien de l’ordre.

Ne cachons pas la réalité. Il peut y avoir des bavures. Il y a aussi quelques personnes qui se sont engagées dans les forces de l’ordre alors qu’elles ne devraient pas y être, parce qu’elles ne sont pas, psychologiquement, à même de détenir une fonction d’autorité. Bref, des personnes qui abusent de cette autorité et procèdent à des violences injustifiées, parce que l’exercice de cette violence correspond à leur état d’âme.

Ces personnes-là, qui ne sont pas aptes à assumer cette autorité, causent du tort à la profession. Elles s’en prennent indûment à d’autres habitants sous des prétextes dérisoires ou font parfois un usage outrancier de la force.

Mais ce n’est pas la majorité des policiers ou des gendarmes, ce n’est qu’une petite minorité.

b) Des personnes qui « craquent » .

Une autre partie du personnel des forces de l’ordre peut aussi se livrer à des actes de violence, parce que, tout simplement elles « craquent » sous l’effet de conditions de travail insensées, des journées qui n’en finissent pas, sans période de repos, sous la pression à la fois de la hiérarchie, des voyous (qui se savent impunissables, car relâchés sitôt interpelés), des menaces physiques (de la part de délinquants), des casseurs (lors de manifestations), des insultes et des discours haineux sur les réseaux, etc.

Alors, oui, certains craquent. Soit en ripostant de façon brutale et inappropriée lors d’une situation tendue (ce qu’on appelle une « bavure ») soit en exerçant cette violence contre eux-mêmes, en se suicidant. Il n’est pas une semaine sans qu’on entende parler du suicide d’un policier ou d’une policière. Si l’on devait tenir une comptabilité, on recenserait plus de suicides que de bavures.

Ce qui signifie que, même arrivés à la rupture mentale, ces membres de forces de l’ordre ont encore suffisamment de sursaut intérieur pour éviter de s’en prendre aux autres… et ils s’en prennent à eux-mêmes.

c) Des unités spéciales entrainées pour briser les manifestations.

Il existe des unités spéciales dont la fonction est de briser les manifestations par tout moyen à leur disposition. Il se peut que leur objectif initial ne visait que les émeutes au cours desquelles des bandes armées déferlent dans les rues. Car de tels mouvements armés peuvent surgir. Et dans ce cas, il faut évidemment protéger la population et faire appel à ces unités entrainées. Or, il se trouve que les politiques les utilisent parfois pour briser des manifestations parfaitement pacifiques. (Pas toujours, attention, mais parfois). Et là cela ne va plus. Car ce n’est absolument pas le rôle de ces unités.

Et c’est cela qui donne une image désastreuse des forces de l’ordre. Ces images de manifestants éborgnés, ces mains arrachées, ces gens pacifiques brutalisés… C’est l’usage de ces unités contre des manifestants pacifiques. Mais il s’agit d’un problème politique, pas d’un problème de police.

En effet, ce ne sont pas ces unités qui se saisissent elles-mêmes pour aller matraquer des gens qui ne font que circuler tranquillement. Elles sont soumises à une hiérarchie, à des ordres.

Si des violences policières sont à déplorer, c’est donc du côté politique qu’il faut en rechercher la responsabilité, et les sanctions.

Fausses attaques pour créer une vraie riposte policière.

Nous avons tous entendu parler des « black blocs », ces groupes qui s’introduisent dans les manifestations dans le seul but d’agresser les forces de l’ordre, provoquant en retour une riposte de leur part et l’usage de la force et de la violence qui, d’un point de vue extérieur, paraît légitime.

Je n’ai jamais vécu une telle situation. Toutefois, des témoins de ce type d’agressions, notamment lors des manifestations des gilets jaunes, rapportent que certains de ces black blocs seraient des policiers chargés d’effectuer ces provocations.

Si de telles opérations surviennent, alors il s’agit d’un usage dévoyé de la police (dont la fonction est de protéger la population, et non de créer des provocations), et cet usage ne provient que de politiques pas de la police elle-même.

Comment se faire aider en cas de demandes illicites de sa hiérarchie ou de politiques ?

J’invite les membres des forces de l’ordre qui seraient soumis à de telles demandes, de rejoindre des organismes qui sont en mesure de les comprendre et de les conseiller sur ce qu’ils doivent faire. Ils ont à leur disposition un syndicat, le syndicat France-police – policiers en colère et une association : Police pour la vérité.

Forces de l’ordre ne restez pas seuls, contactez l’un ou l’autre de ces organismes.

II) Haine contre la police.

Ces temps-ci (depuis quelques années en fait), on lit beaucoup sur les forums de discussions, sur les blogs et différents réseaux sociaux de violentes critiques à l’encontre des forces de l’ordre.

Il suffit de voir comment certaines personnes ont été brutalisées à Paris, les drapeaux bafoués, pour en être révolté. Mais attention à ne pas tomber dans le piège grossièrement tendu par ceux qui dirigent les politiques. Cette poignée de milliardaires qui a su placer des hommes à sa dévotion à la tête de pays autrefois libres.

Monter la population contre la police et contre les forces de l’ordre.

Ah ! Pouvoir instaurer la loi martiale dans tous les pays occidentaux ! Le rêve de l’oligarchie.

Mais pour cela, il faut des émeutes (quand on n’a pas de guerre sous la main) et du chaos. Mais comment faire quand les manifestants sont pacifiques ? Déterminés à sortir et à faire entendre leur voix, certes, mais tout en restant pacifiques.

Soit on a des black blocs qui vont effectuer ce travail d’émeute (comme durant la période des gilets jaunes). Apparemment, cela ne fonctionne plus. Ou ils n’ont plus suffisamment de personnel.

Il ne reste plus que la solution de provoquer au maximum les manifestants ainsi qu’une partie de la population pour qu’ils ripostent physiquement. Ce qui servira de prétexte pour déclarer la loi martiale. Un des leviers étant de créer et la flamme de la haine dans toutes les discussions, de prendre comme argument les quelques violences commises par certains membres de force de l’ordre, pour en faire une généralité. Dans le but de monter la population contre les forces de l’ordre et provoquer ainsi le chaos tant recherché.

Ne vous laissez pas avoir. Ne tombez pas dans ce piège.

Un exercice.

La prochaine fois que vous entendrez ou verrez des violences commises de la part des forces de l’ordre, étudiez d’abord quelles étaient les parties en question. Et comparez avec ce que vous vivez dans votre quotidien. Combien de fois êtes-vous sorti dans la rue depuis le début de cette année ? Combien de policiers ou de gendarmes avez-vous croisés ? Vous ont-ils sauté dessus ? Vous ont-ils agressé ? Combien se sont-ils adressés à vous de façon brutale, hautaine, méprisante ou dédaigneuse ?

Comparez le quotidien de ce que vous vivez avec les actions abusives de quelques unités (quelques dizaines au maximum) que l’on repasse en boucle. (Curieusement, on ne passe jamais en boucle les actions de courage et de dévouement des policiers et des gendarmes de base.). Et voyez si la police et les gendarmes que vous côtoyez sont les brutes épaisses décrites par les commentaires sur Internet ou ailleurs.

Faites votre opinion par vous-même, avec votre vécu du quotidien. Ne forgez pas votre opinion avec les appels à la violence des commentaires anonymes.

(Note. Quand des violences volontaires et des bavures ont été commises, l’auteur doit bien sûr être sanctionné. Mais ce n’est pas pour autant qu’il faille porter cette accusation sur toute la profession.)

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