Quelle est la fleur sauvage la plus courante de la Saône ?
(Article de Patrick Huet.)
La fleur sauvage la plus courante que j’ai rencontrée lors de mon voyage le long de la Saône est la salicaire.
Légende : La photo ci-dessus fut prise à l’Ile Barbe, juste à l’entrée de Lyon. On y voit un bouquet de salicaires effleurant le bleu de la Saône.
Pendant longtemps, j’ai cherché sans grand succès le nom de cette fleur qui fusait en hauteur à divers endroits de la rivière, et toujours à la limite même des eaux. Je ne l’ai jamais vue au-delà de vingt centimètres du fil de l’eau. Pas dans l’eau, mais juste à la frontière entre l’eau et la terre.
Ce n’est que par hasard, après avoir découvert un forum consacré au jardinage (https://www.aujardin.org/) que j’ai pu enfin obtenir une réponse.
Qu’est-ce que la salicaire ?
La salicaire n’est pas une fleur unique comme la rose ou la tulipe. Elle se présente comme un fuseau. Quand on l’examine de plus près, on remarque qu’il s’agit en fait d’une multitude de petites fleurs accrochées le long d’une tige.
Elle arbore une couleur d’un rose vif et brillant.
Où rencontre-t-on la salicaire en bord Saône ?
Je n’ai pas observé de salicaires à la source de la Saône ni durant les deux premiers jours de mon voyage. Ce n’est qu’au troisième jour que mon regard fut captivé par cette étincelle de rose face au bleu lumineux de la rivière. Elles n’étaient pas très nombreuses alors. Au fur et à mesure de ma descente de la Saône, j’en voyais davantage.
Cela dit, ce n’était quand même pas des champs entiers. Selon mes souvenirs, elles étaient plutôt dispersées en bouquet, ici ou là le long des berges, pas en quantités phénoménales, mais assez régulièrement. Ceci jusqu’à Lyon (mais pas dans la ville).
J’en avais cueilli un brin en souvenir pour le rapporter chez moi, mais il ne s’est pas conservé.
Auparavant, les salicaires se mariaient uniquement aux eaux de la Saône. Je n’en avais jamais vu au bord du Rhône. Depuis quelques années, il en va autrement. Elles ont fait le grand saut et ont franchi le confluent pour venir égayer les bordures du Rhône en aval de Lyon.
Y a-t-il d’autres fleurs sauvages que la salicaire ?
Il est certain qu’il en existe forcément quantité d’autres fleurs sauvages le long de la Saône. Toutefois, celle dont mon regard se souvient, c’est la salicaire. Alors, je voulais vous la présenter sous ses plus beaux atours.
Patrick Huet.
Au sujet du Fleuve-trotteur et de son voyage.
Patrick Huet a longé toute la Saône à pied, de la source au confluent. Il raconte son aventure dans un carnet de voyage qui décrit ce qu’il a découvert à chaque étape de son parcours.
Ce livre s’appelle : Descente de la Saône à pied – histoire d’un fleuve-trotteur. Vous en trouverez la présentation par le lien suivant : La Saône de la source à l’embouchure.
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