Au cours des millions d’années précédant notre ère, de nouvelles espèces sont apparues constamment sur la terre, par centaines de milliers. La vie continuant de produire sans cesse de nouvelles formes vivantes.
De ce fait, il serait surprenant, pour ne pas dire absolument impossible, qu’elle ne continue pas en cet instant précis de créer de nouvelles espèces végétales et animales.
Les scientifiques observent ce phénomène, mais ne l’ont pas encore assimilé.
Il semble qu’il y ait un décalage entre ce que les scientifiques observent et ce qu’ils sont capables de formuler.
Quand vous entendez les biologistes s’exprimer dans les reportages, ils nous relatent souvent qu’ils font sans cesse la découverte de nouvelles espèces animales, même en France.
Alors qu’ils ont tout répertorié depuis près de deux siècles, et qu’il ne devrait plus y avoir de surprises, c’est l’inverse qui se produit. Ils découvrent sans cesse de nouvelles espèces, pas dans l’océan à des profondeurs abyssales, mais sur la terre ferme, celle qu’on arpente dans tous les sens.
A cela, ils n’ont tiré aucune conclusion spécifique, alors que l’évidence est pourtant flagrante.
S’ils découvrent de nouvelles espèces là où il ne devrait y avoir que des espèces connues, puisque tout a été ratissé dans toutes les largeurs, c’est qu’il y a quelques chances que la vie les crée de toutes pièces, et à notre époque !
En tous les cas, c’est une hypothèse à prendre en compte.
Pourquoi le processus de création aurait-il cessé ?
Les plus vieux fossiles d’arbres découverts remontent à 370 millions d’années. La vie n’a jamais cessé d’évoluer depuis, et il n’y a aucune raison qu’elle cesse de se renouveler parce que l’homme aurait appris à parler et à écrire.
C’est peut-être l’une des erreurs fondamentales des biologistes, agir sur une hypothèse, jamais exprimée mais terriblement présente, que la vie s’est arrêtée avec l’éveil de l’Homme (arrêtée de créer de nouvelles formes, s’entend). C’est l’axiome de base qui fonde leurs propos et leurs calculs.
C’est extraordinaire de constater que tous leurs calculs, toutes leurs projections mathématiques et biologiques s’appuient uniquement sur cet axiome (jamais énoncé) que le processus de la vie s’est arrêté avec l’apparition des Homo Sapiens.
Au regard de ce qui s’est déroulé depuis des millénaires, il y a fort à parier que la vie continue de produire de nouvelles espèces dotées de la forme et des aptitudes qui conviennent pour le nouvel environnement. Et personne n’est maître de cette horloge.
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