Éducation à la sexualité : message de SOS éducation

Nous vous communiquons ci-dessous un message d’alerte de SOS éducation intitulé :

Éducation à la sexualité : arrêtons de déconstruire les enfants !

(Ceci est la reproduction d’un article paru sur leur site à cette page : SOS éducation. Auteur : Sophie Audugé, Déléguée Générale de SOS Éducation.)

Chère amie, Cher ami,

Il faut arrêter le massacre !

Chaque semaine, des parents en colère contactent SOS Éducation.

Ils nous alertent sur de graves dérives dans les écoles de leurs enfants, pendant les « cours » d’éducation à la sexualité.

Ces dernières semaines, je suis intervenue dans plusieurs médias pour rendre compte de l’important travail sur ce sujet que SOS Éducation mène avec son comité d’experts, composé de professionnels de l’enfance.

Nous alertons sur les dangers de l’éducation sexuelle, obsession de l’ancien ministre de l’Éducation nationale Pap Ndiaye, actuellement diffusée sans cadre ni contrôle dans de nombreuses classes.

Je vous invite à découvrir 3 interventions récentes dans les médias, apportant chacune un éclairage différent, pour comprendre le phénomène en marche :

  1. Un entretien de 58 minutes sur le média indépendant Tocsin, avec des témoignages de parents ;
  2. Une interview sur Radio Courtoisie suite aux affiches émanant du partenariat entre le Planning familial et la plateforme Netflix, faisant la promotion de la série Sex Education ;
  3. Un débat musclé dans l’émission de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio face à la vice-présidente du Sénat, Laurence Rossignol.

Cet entrisme du plaisir sexuel institutionnalisé dans l’environnement scolaire est incompatible avec la mission de l’École que nous défendons depuis plus de 20 ans au sein de SOS Éducation !

Première intervention : 

Tocsin, le 21 septembre 2023

J’ai été invitée par Clémence Houdiakova sur le média indépendant Tocsin, pour réagir sur le contenu des séances d’éducation à la sexualité et sur l’action que mène SOS Éducation pour faire cesser le mensonge institutionnel d’une éducation au plaisir sexuel dans l’intérêt de l’enfant.

Les contenus et les pratiques sont en opposition avec le développement de l’enfant et les principes les plus élémentaires des interdits et du consentement, concepts pourtant essentiels à acquérir !

J’étais accompagnée par Christelle Comet, vice-présidente de l’association Les Mamans Louves, avec laquelle nous menons ce combat si essentiel pour rappeler le rôle de l’école : instruire des savoirs, et s’opposer à l’entrisme idéologique.

Parmi les nombreux témoignages que nous recevons, celui des parents d’O. nous a particulièrement choqué.

Son histoire a fait l’objet de notre 4e courrier d’alerte adressé en juillet au ministre de l’Éducation nationale nouvellement nommé, Gabriel Attal.

La belle-mère d’O. a accepté d’apporter son témoignage au micro de Clémence Houdiakova.

Cette enfant, abusée très jeune par son demi-frère et déficiente intellectuellement, a été forcée par une enseignante à mettre un préservatif sur un sexe factice devant toute la classe !

Classe qu’elle ne rejoint que pour certains cours. Le reste du temps scolaire, O. est scolarisée en classe ULIS, Unité Locale d’Inclusion Scolaire.

Pour son grand malheur ce jour-là, elle a rejoint la classe pour un cours de SVT, au titre de cette fameuse « inclusion »…

O. a refusé la mise en pratique consistant à poser le préservatif sur le sexe factice… Et sa professeur l’a obligée à le faire !

Elle est belle la démonstration du concept de consentement ! Et cela ne s’est pas arrêté là, comme vous le découvrirez dans la vidéo.

Il nous est régulièrement opposé que prévenir des abus sexuels et des méfaits de la pornographie est essentiel et que ces séances servent cet objectif de prévention.

Je réponds simplement et sans détour :

  • Oui, la prévention est nécessaire ;
  • Non, des cours enseignés de cette manière ne participent pas à la prévention.

Au contraire, dans de nombreux cas qui nous ont été rapportés, ces séances consistent en réalité à une excitation et à un mécanisme de séduction entre un adulte ayant autorité, et un collectif d’enfants incapables d’appréhender ce qui leur est dit et n’étant pas autorisés à s’y soustraire.

L’objectif pédagogique de prévention revendiqué n’est pas atteint.

La réalité est que les enfants sortent des séances d’éducation à la sexualité sidérés, choqués, pour certains en état traumatique. Les contenus et images sexuels qu’ils ont vus ou écoutés sont imprimés dans leur psychisme.

D’autres se plongent dans le mutisme.

D’autres encore chercheront à imiter, et à reproduire, évidemment !

Quand les enfants racontent ce qu’ils ont retenu de ces séances, il reste seulement les éléments de nature sexuelle.

L’interdit absolu de relation intime entre un adulte et un enfant ou à l’intérieur du cercle familial n’est jamais évoqué spontanément par l’enfant !

S’agissant du consentement, mot valise, quel intérêt d’évoquer ce concept trop abstrait devant des enfants de 4, 6, 8 ou 10 ans dès lors qu’on se situe dans le cadre de l’interdit absolu ?!?

À cet âge, les enfants doivent savoir une seule chose : il n’y a pas à consentir ! À cet âge, le « toucher intime » – le « sexe », c’est INTERDIT !

Malheureusement cet interdit n’est pas ce qu’expriment les enfants choqués à l’issue de ces séances.

C’est ce dont témoigne la maman d’un garçon de CM1, qui a pris contact avec nous et a aussi accepté de témoigner sur Tocsin.

Son fils s’est retrouvé avec la classe du niveau supérieur (CM2) pour assister à ces séances au cours desquelles ont été expliqués l’érection, l’éjaculation, la masturbation, les différentes façons de faire le sexe (il n’est pas question d’amour)… Elle a récupéré son fils sous le choc.

Au micro de Clémence Houdiakova, les deux mamans ont partagé avec les auditeurs leurs témoignages effarants.

La vidéo de notre intervention a déjà été visionnée plus de 60 000 fois sur YouTube…

Dévoiler ce qui se passe dans les écoles aujourd’hui, souvent au nez et à la barbe des parents, est essentiel, même si nous ne nions pas que dans certaines écoles, les choses se passent bien !

Découvrez cet entretien dès maintenant :

https://youtube.com/watch?v=3EhAerL9BnI%3Ffeature%3Doembed

Vous pouvez aussi voir la vidéo directement sur Youtube en cliquant sur ce lien.

Sous l’influence de lobbies qui ont orienté des préconisations plus que douteuses de l’OMS, la prévention a malheureusement été remplacée par une éducation au plaisir sexuel, parfois dès la maternelle !

Lors de cette intervention sur Tocsin, j’ai dû rappeler des évidences :

  • L’École a un devoir d’instruction, mais n’a pas pour rôle de diffuser des idéologies. À l’École, on ne nuit pas à l’enfant !
  • Aucune donnée scientifique ne prouve que parler de sexualité, de genre ou d’orientation sexuelle à des enfants de maternelle ou de primaire, permet de les aider dans leur développement psycho-affectif, ni même dans une future acceptation de leur orientation sexuelle.
  • Au contraire, il est prouvé que parler de sexualité trop tôt à des enfants peut avoir des risques très importants à la fois sur leur développement psycho-affectif, sur leur processus identificatoire et sur leur vie intime future.

Deuxième intervention : 

Radio Courtoisie, le 26 septembre 2023

Quelques jours après mon intervention sur Tocsin, je découvre, stupéfaite, la nouvelle campagne d’affichage du Planning familial en partenariat avec la plateforme Netflix pour la série anglaise « Sex Education ».

Conflit d’intérêt sur fond de sexualisation des enfants… Cette association gavée de fonds publics, qui déverse l’idéologie du genre et fait l’apologie du plaisir à l’École, en rajoute une couche !

Comme si les enfants n’étaient pas déjà en surconsommation d’écrans et que l’addiction au visionnage de séries n’était pas en soi un enjeu de santé publique !!!

Et c’est à SOS Éducation que les administrations françaises lancent des contrôles et des empêchements à agir d’une ampleur inouïe. Il y a vraiment de quoi en perdre le moral !!!

J’ai fait connaître notre façon de penser sur l’impunité de cette association dont la mission sociale est ouvertement bafouée, avec affichage public, sans que personne n’ose dire quoi que ce soit.

Après l’affiche présentant un homme enceint et le lexique trans rempli de termes « à ne pas utiliser », parmi lesquels : « mâle » ; « femelle » ; « masculin » ; « féminin »… Le Planning familial nage dans le grand bain de l’idéologie woke sans jamais être ennuyé ! Il pourrait aisément concourir aux prochains JO !

Le problème ? Cette association intervient dans les classes, soi-disant pour faire la prévention des maladies sexuellement transmissibles et des risques de grossesse… Mais la réalité est bien différente. Et bien sûr, il n’y a aucun contrôle sur les « enseignements » qu’elle dispense !

J’analyse sur Radio Courtoisie cette campagne qui est en soi un scandale, autour de la série Netflix Sex Education, mais qui « passe crème » dans l’ambiance générale de sexualité déversée dans l’espace public :

Affiche de Netflix et du Planning familial : 

C’est de la manipulation de masse !

https://youtube.com/watch?v=rcb3GnEr-_o%3Ffeature%3Doembed

Vous pouvez aussi voir la vidéo directement sur Youtube en cliquant sur ce lien.

Pour compléter ce triste tableau de la sexualité institutionnalisée dans l’espace public avec les fonds du contribuable, rappelons cette campagne de Santé Publique France qui date de quelques mois seulement, placardée sur les abribus, où nos chérubins patientent chaque jour sur le chemin de l’école :

Troisième intervention : 

Sud Radio, le 29 septembre 2023

Pour finir, j’ai été invitée vendredi dernier sur Sud Radio au micro de Jean-Jacques Bourdin.

Au départ, il devait s’agir d’une confrontation avec le Planning familial.

J’ai accepté de relever le défi.

Finalement, du côté du Planning familial, ils n’étaient pas disponibles…

C’est donc face à la sénatrice Laurence Rossignol qu’un débat musclé s’est tenu.

Débat au cours duquel Jean-Jacques Bourdin s’est montré particulièrement odieux, et malhonnête intellectuellement.

Laurence Rossignol est une personnalité politique connue pour ses positions idéologiques particulièrement provocatrices, comme par exemple sa formule « Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents ! »  pour justifier de la diffusion de l’idéologie du genre et de l’éducation sexuelle à l’École.

Lors de ce débat animé, j’ai pu rappeler à nouveau que :

  • Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants, et ce sont eux qui ont le premier rôle à jouer dans le cadre de l’éducation à la sexualité.
  • L’école n’intervient qu’en complément, et non pas en remplacement des parents.
  • L’école a un devoir de prévention, mais doit veiller à ne pas faire effraction dans la sphère intime de l’enfant et à garder ses distances avec les questions de sexualité.

Vous risquez d’être surpris en visionnant cette vidéo : alors que SOS Éducation reçoit de nombreux témoignages choquants de parents, qui ont donné lieu à 4 courriers d’alertes concernant à chaque fois des centaines et des centaines d’enfants, Jean-Jacques Bourdin et Laurence Rossignol font mine de ne pas comprendre.

Pire, Laurence Rossignol a osé me dire « C’est vos fantasmes. ».

Manifestement, ces gens ne savent pas ce qui se passe réellement sur le terrain dans les écoles, ou pire, ils se fichent royalement des conséquences que ces dérives peuvent avoir sur les enfants.

Certaines interventions sont plus éprouvantes que d’autres, ce fut le cas pour cette séance sur Sud radio.

En réalité, on y apprend toujours quelque chose, surtout quand vos opposants font preuve de malhonnêteté intellectuelle manifeste.

Cela oblige à être encore plus factuel et encore plus rigoureux.

Éducation sexuelle à l’École : comment s’y prendre ?

Vous pouvez aussi voir la vidéo directement sur Youtube en cliquant sur ce lien.

Lorsque vous aurez visionné mes interventions, n’hésitez pas à me donner votre avis en laissant simplement un commentaire ci-dessous !

Vos retours et vos suggestions nous permettent d’enrichir notre dossier sur l’éducation à la sexualité, et de porter votre voix.

Priorité à l’éducation !

signature sophie auduge

Sophie Audugé,
Déléguée Générale de SOS Éducation

P.S. : Agissez avec nous pour protéger les enfants !

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